Universo femenino y mal en la narrativa de Espido Freire

Espido Freire nous plonge dans un univers littéraire catalyseur du mal considéré comme une substance universelle possédant sa propre entité, construit à travers l'altérité et la violence symbolique qui peut conduire à la rébellion des personnages féminins –les éternels protagonistes de son œuvr...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Rodríguez, Samuel
Other Authors: Paris 4
Language:es
Published: 2016
Subjects:
Mal
Online Access:http://www.theses.fr/2016PA040116
Description
Summary:Espido Freire nous plonge dans un univers littéraire catalyseur du mal considéré comme une substance universelle possédant sa propre entité, construit à travers l'altérité et la violence symbolique qui peut conduire à la rébellion des personnages féminins –les éternels protagonistes de son œuvre–, participant eux aussi au mal, parfois au-delà du symbolique. Mais le mal est un concept profondément vaste et polysémique chez un sujet marquée par l'angoisse, la “maladie mortelle” kierkegaardienne. La violence peut être l'une de ses conséquences immédiates. Pourtant, souvent nous considérons aussi bien le mal que la violence d'après leur apparence externe et d'après l'altérité. Le mal c’est les autres, la violence est ostensible. Par contre, l'œuvre d'Espido Freire renvoie au mal caché chez tous et toutes, où habite une violence subtile exercée fréquemment à travers des voix symboliques, invisibles pour les personnages, notamment les féminins.La violence (symbolique ou non) chez Espido Freire se construit à travers la suggestion du mal et l'universelle “intention” (Gesinnung) kantienne du sujet angoissé de faire le mal. Il faut donc déployer les concepts de mal, d'angoisse, de mort –liée au principe de contingence angoissante– et de violence par rapport au réseau complexe des personnages féminins –oppresseurs et opprimés– qui font partie de l'œuvre d'Espido Freire, notamment dans les sept romans que nous analysons ainsi que dans ses contes. Au-delà du profond débat philosophique autour de cette éternelle (non) substance représentée par le mal, nous avons recours à des outils psychiatriques, psychanalytiques, sociologiques, narratologiques et picturaux permettant d'élucider le phénomène de la projection du mal et de la violence ainsi que la musique, qui participe au dialogue interdiscursif avec le texte littéraire à l'aide des formes, des leitmotive et des textures qui offrent un dialogisme bakhtinien de “polyphonie textuelle”. === Espido Freire offers us a literary universe which is a catalyst of the evil understood as a universal substance with proper entity, and which is built through alterity and symbolic violence what can lead to the rebellion of the female characters who are also part of evil – on occasions more than symbolically. However, the evil is a deeply wide and polysemous concept in a subject marked by anguish, the Kierkegaardian “sickness unto death”. Violence can be one of its immediate consequences. However, we often consider evil as much as the violence from their external appearance and from the alterity. The evil are the others, the violence is ostensible. On the other hand, the work of Espido Freire refers to the hidden evil in everyone where a subtle violence lies often exercised through oppressive, symbolic ways which are invisible even for the own –especially feminine– characters.The (symbolic or not symbolic) violence by Espido Freire is established through the suggestion of evil and the Kantian universal “intention” (Gesinnung) of the subject distressed because of doing wrong. It is thus necessary to develop the concepts of evil, anguish, death –linked to the principle of anguishing contingency– and violence in the complex network of –oppressive and oppressed– female characters that the narrative of Espido Freire consists of, especially in the seven novels analyzed by us, as well her tales. In addition to the extensive debate in philosophy about this eternal (no) substance that represents evil, we use psychiatric, psychoanalytic, sociological, narratological and pictorial tools that illuminate the phenomenon of projecting evil and violence as well as music that participates in the interdiscursive dialogue with the literary text through the forms, leitmotivs and textures that offer a Bakhtinian dialogism of “textual polyphony”. === Espido Freire (Bilbao, 1974) nos sumerge en un universo literario catalizador del mal entendido como una substancia universal con entidad propia, construido a través de la alteridad y la violencia simbólica que puede conducir a la rebelión de los personajes femeninos –eternos protagonistas de su obra–, participando también ellos del mal, en ocasiones más allá de lo simbólico. Pero el mal es un concepto profundamente amplio y polisémico dentro de un sujeto marcado por la angustia, la “enfermedad mortal” kierkegaardiana. La violencia puede ser una de sus consecuencias inmediatas. Sin embargo, solemos valorar a menudo tanto el mal como la violencia desde su apariencia externa y desde la alteridad. El mal son los otros, la violencia es ostensible. Por el contrario, la obra de Espido Freire remite al mal oculto en todos y todas, donde subyace sutilmente una violencia ejercida a menudo mediante vías opresivas simbólicas, invisibles incluso para los propios personajes, especialmente los femeninos.La violencia (simbólica o no) en Espido Freire se establece a través de la sugerencia del mal y la universal “intención” (Gesinnung) kantiana del sujeto angustiado de obrar mal. Es necesario desarrollar por tanto los conceptos de mal, angustia, muerte –vinculada al principio de contingencia angustiosa– y violencia en la compleja red de personajes femeninos –opresores y oprimidos– que componen la obra de Espido Freire, especialmente en las siete novelas que analizamos así como en sus cuentos. Además del profundo debate filosófico en torno a esta eterna (no) substancia que representa el mal, hacemos uso de herramientas psiquiátricas, psicoanalíticas, sociológicas, narratológicas, pictóricas y estudios de género que arrojen luz sobre el fenómeno de la proyección del mal y la violencia así como la música, que participa en el diálogo interdiscursivo con el texto literario a través de formas, leitmotive y texturas que ofrecen un dialogismo bakhtiano de “polifonía textual”.