Summary: | Cette thèse de doctorat en Histoire de l’Art, spécialité art contemporain, tend à repositionner l’Histoire de l’Art contemporain insulaire de la Polynésie Française et d’Aotearoa – Nouvelle Zélande au sein de son histoire locale tout autant qu’au niveau international. Par le biais d’une approche combinant Histoire de l’Art et Anthropologie, sont abordés les mondes de l’art respectifs à ces deux territoires afin de mettre en évidence les spécificités historiques et artistiques de localités trop souvent couplées du fait d’un passé commun. Faite de particularismes issus de la contraction des cultures au lendemain de la colonisation, la notion d’art international ne paraît jamais aussi ethnocentrée et occidentale que lorsqu’elle est transposée et apposée au Pacifique insulaire. Par l’étude des tentatives d’émancipation à l’égard du modèle occidental et des luttes de regards, ce travail de recherche confronte les postures des divers acteurs officiant dans l’affirmation et l’intégration de l’Océanie au sein du circuit international de l’art. === This PhD thesis, in contemporary Art History, aims to resituate Pacific contemporary art of French Polynesia and Aotearoa – New Zealand as much into their own history as international history. Through an Art History and Anthropological approach, the purpose of this research is to highlight the historical and artistic specificities of these two territories often paired up due to a common past. When the concept of international art is transposed and applied to Pacific islands, it appears ethnocentric and Western. The aim of this study is to show that contemporary societies, and thus also art, are the result of cultural hybridization. With a thorough examination of the emancipation attempts towards the Western model and postcolonial gaze, this research compares the positions of actors involved in the affirmation and integration of Oceania within the international art field.
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