La questione delle "Forze vive" nel primo scritto di Kant : tra meccanicismo cartesiano e dinamismo leibniziano

S’interroger sur la clef de lecture à assumer pour aborder l’interprétation et l’analyse du premier écrit de Kant,présuppose en même temps de se poser le problème du fil conducteur qui traverse toute la recherche philosophique et scientifique de Kant. La reconstruction systématique et archéologique...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Veneroni, Stefano
Other Authors: Paris 4
Language:it
Published: 2015
Subjects:
Online Access:http://www.theses.fr/2015PA040001
Description
Summary:S’interroger sur la clef de lecture à assumer pour aborder l’interprétation et l’analyse du premier écrit de Kant,présuppose en même temps de se poser le problème du fil conducteur qui traverse toute la recherche philosophique et scientifique de Kant. La reconstruction systématique et archéologique de la recherche spéculative kantienne pourra donc révéler, déjà à partir des Gedanken, une étude entièrement finalisée à la poursuite [I.] d’une description systématique del’univers (comme connaissance ‘objective’ du monde extérieur et intérieur, materialiter e formaliter spectata) [II.] antécédemment déterminée (comme connaissance ‘subjective’, materialiter e formaliter spectata) [III.] selon la ligne programmatique propre à la Science ‘classique’.Un tel gain a donc permis : (1.) de révéler avant tout l’origine aristotélicienne de la querelle des forces vives ; (2.) de jeter une lumière nouvelle sur la première formation de la pensée de Kant, révélant en outre les sources kantiennes orthodoxes établies par l’historiographie philosophique (c’est-à-dire Descartes, Leibniz et Wolff) comme apparentes par rapport à la perspective assumée par le parcours kantien, davantage tourné quant à lui vers les problèmes ouverts de la mise en cause du modèle physique aristotélicien par Galilée et de ceux émergeant de la tentative d’unification systématique proposée par Newton ; (3.) de trouver enfin, dans la solution kantienne, la clef de voûte pour dépasser définitivement le dualisme épistémologique (d’où l’incongruité conséquente), aujourd’hui subsistante, entre le modèle einsteinien dans le continu et le modèle, discret et probabiliste, proposée par la Mécanique quantique. === Asking ourselves about the interpretative framework that we should adopt when we set out to read and examine Kant’s first oeuvre demands that we pose the preliminary question of whether a red thread recurs throughout Kant’s philosophical and scientific investigation. A reconstruction of Kant’s theoretical investigation reveals that Kant’s inquiry, beginning with the Gedanken, is entirely devoted to accomplish (I) a systematic description of the universe (understood as objective knowledge of the external and internal world, a knowledge that is viewed both materially and formally, materialiter and formaliter spectata); (II) an antecedently determined description of the universe (understood as subjective knowledge, a knowledge that is viewed both materially and formally, materialiter and formaliter spectata); and (III) a description of the universe that is carried out within the programmatic direction proper of ‘classic’ Science. Our research findings allowed us to (1) show that the question of ‘living forces’ has Aristotelian underpinnings; (2) shed new light on the first development of Kant’s thought and show that the orthodox Kantian sources (that is, Descartes, Leibniz e Wolf) depart from Kant’s philosophical project which was primarily concerned with the problems that resulted from the crisis of Aristotelian science due to Galileo’s contributions and Newton’s attempt at a systemic unification of nature; (3) finally, identify a Kantiansolution for overcoming the epistemological dualism (and the incompatibility thereof) between Einstein’s model of a continuum in nature and the Quantum Mechanical model that describes nature as discrete and probabilistic.