Summary: | Tels que l’historiographie de l’art les a enregistrées, l’œuvre de Paul Rebeyrolle et sa carrière (1945-2005) posent question au-delà de cette définition stricte, base factuelle d’une hypothétique notice d’encyclopédie : qu’est-ce qu’un peintre français des IVe et Ve républiques ? Paul Rebeyrolle est connu pour être méconnu, reconnu, toujours, comme un excellent peintre, loué par certains comme l’un des plus importants de la période, en France, mais demeure réduit à la portion congrue de l’histoire de l’art contemporain français, lorsque celle-ci juge bon de le mentionner. Il a pourtant bénéficié d’un succès précoce, dans les années 1950, dans le sillage d’un Bernard Lorjou ou, surtout, d’un Bernard Buffet, avant de subir un désaveu équivalent. Un marchand aussi important qu’Aimé Maeght et des préfaciers aussi renommés que J.-P. Sartre ou M. Foucault n’y auront rien changé. En cela, il est exemplaire de tout un pan de l’art français qui, avec la Ve république et sa politique culturelle, semble avoir été déclassé pour un certain nombre de raisons qu’il reste encore à évaluer : différends esthétiques, mésententes plastiques, dénis hérités de la querelle des abstraits et des figuratifs, non-dits liés à la question de l’engagement politique de l’artiste, imprécisions ou partis-pris critiques et légèreté des commentaires journalistiques friands de poncifs... Autant de malentendus qui ont contribué à brouiller la juste appréciation de son œuvre et l’ont tenu éloigné d’une véritable reconnaissance institutionnelle. === The way they’ve been retained by Art historiography, Paul Rebeyrolle’s work and his carreer (1945-2005) appear to be problematic beyond this strict definition, factual basis for an hypothetical encyclopedia entry : what defines a French painter under the 4th and 5th republics ? Paul Rebeyrolle is well-knowed for being under-estimated, always acknowledged as a great painter, sometimes even praised as one of the most important painters of that period, in France, but still limited to the smallest share of the French history of contemporary art, when this one finds it appropriate to mention it.Yet he benefited of an early success, during the 50’s, in the wake of painters such as Bernard Lorjou and especially Bernard Buffet, before enduring a similar disavowal. An art dealer as important as Aimé Maeght and preface writers as renowned as Jean-Paul Sartre or Michel Foucault didn’t make any difference. Thus, he appears to be paradigmatic of an entire part of French art which, under the 5th republic and its cultural policy, seems to have been downgraded for a certain number of reasons that still needs to be evaluated : aesthetic disagreements, plastic discords, denial inherited from the abstract and figurative painters’ quarrel, unsaid things about the artist’s political commitment, art critics’ vagueness and preconceived opinions, journalistic frivolity fond of clichés... As many misunderstandings that led to interfere with a fair appraisal regarding his work and prevented him from ever getting a real institutional recognition.
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