Essays in competition policy

Dommage économique causé par les cartels: une évaluation pour les pays en voie de développement (En collaboration avec Marc IVALDI, L'École d'économie de Toulouse et CEPR et Frédéric JENNY, ESSEC Business School, Paris) : La détection et la sanction des cartels reste toujours d'une gr...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Khimich, Aleksandra
Other Authors: Toulouse 1
Language:en
Published: 2014
Subjects:
Online Access:http://www.theses.fr/2014TOU10008/document
Description
Summary:Dommage économique causé par les cartels: une évaluation pour les pays en voie de développement (En collaboration avec Marc IVALDI, L'École d'économie de Toulouse et CEPR et Frédéric JENNY, ESSEC Business School, Paris) : La détection et la sanction des cartels reste toujours d'une grande importance pour les autorités de la concurrence développées en raison d'une compréhension claire de leur danger potentiel, et donc des avantages de leur dissuasion. Néanmoins, les pays en développement ont souvent du mal à créer ou à renforcer leur autorité de la concurrence - l'exécution d'une division antitrust est coûteuse et la preuve à l'appui concernant les avantages potentiels est toujours manquante. Présente étude fournit la preuve quantitative manquante. Elle propose une évaluation du dommage économique total causé par les cartels en termes de chiffre d'affaires affecté par les pratiques collusoires ainsi qu'en termes de profits excessifs des ententes découlant de surcharge des consommateurs. Les résultats suggèrent que le préjudice économique totale estimé en termes de profits excessifs divisés par le PIB correspondant peut atteindre jusqu’à 1%. En outre, comme la probabilité annuelle maximale de découvrir une entente déjà existante est estimée à environ 24%, il est suggéré que le dommage économique réel dépasse nos estimations, au moins quatre fois. / Évaluation de la précision des outils proposés dans les lignes directrices sur les fusions (En collaboration avec Marc Ivaldi, L'École d'économie de Toulouse et CEPR et Jérôme Foncel, EQUIPPE, Université de Lille) : Présente étude propose une évaluation complète de la précision de deux outils proposés par les lignes directrices sur les fusions les plus avancés - le critère traditionnel HHI et un plus récent UPP - et défini les conditions économiques qui favorisent les prédictions trompeuses. Les simulations de Monte-Carlo sont utilisées pour créer des économies qui sont utilisés pour mesurer les effets des fusions et d'évaluer la performance des outils d'évaluation choisis. Les résultats suggèrent que le test HHI à une capacité très faible de déterminer le potentiel de l'augmentation des prix lorsqu'il est appliqué à un marché de produits différenciés. Dans son tour, le test UPP peut aussi être très trompeur, même si l'on a une information parfaite sur les principaux ingrédients nécessaires pour le calculer. L’étude démontre que certains d'erreurs de type I et de type II se produit parce que les tests de type UPP par construction ne tiennent pas compte de la ‘pression’ sur le prix subie par le partenaire de fusion. Elle aussi explique comment ce dernier peut être réglé en tenant compte du degré de transmission croisé correspondant. / Le rôle du degré de transmission croisé dans les évaluations des fusions : Présente étude démontre que l'ignorance de l’effet de transmission croisé, et en particulier de son signe, peut conduire à des conclusions erronées dans presque toutes les étapes d’évaluation d’une fusion, y compris la procédure de définition du marché et l'évaluation des effets coordonnés et unilatéraux. Par conséquent, l’étude aussi offre un examen des propriétés de l'ensemble de la matrice des degrés de transmission dans un cadre suffisamment général et en même temps plus pratique pour les concentrations horizontales et tire les caractéristiques exactes des systèmes d'offre et de demande qui affectent le signe du degré de transmission croisé. === Cartels Damages to the Economy: An Assessment for Developing Countries (Joint with Marc IVALDI, Toulouse School of Economics and CEPR and Frédéric JENNY, ESSEC Business School, Paris) : The detection and sanction of cartels traditionally remains of a high importance for developed anti-trust authorities because of a clear understanding of their potential harm, and therefore of the potential benefits of their deterrence. Nevertheless, developing countries often struggle to create or reinforce their competition authority - running an antitrust division is costly and the supportive evidence concerning the potential benefits is still missing. Present study provides the missing quantitative evidence. It offers an assessment of the aggregate economic harm caused by cartels in developing countries measured in terms of sales affected by collusive practices as well as in terms of cartel excess profits arising from overcharging consumers. The results suggest that the aggregate economic damage estimated in terms of cartels’ excess profits can reach almost 1% when divided by the corresponding GDP. Furthermore, as the maximal annual probability of uncovering an already existing cartel is estimated to be around 24%, it is suggested that the actual economic harm exceeds our estimations at least fourfold. / Assessing the accuracy of merger guidelines’ screening tools (Joint with Marc Ivaldi, Toulouse School of Economics and Jérôme Foncel, EQUIPPE, University of Lille) : Present study offers a comprehensive assessment of the accuracy of two tools proposed by the most advanced merger guidelines - the traditional HHI test and a more recent UPP test- and attempts to define the economic conditions that favor misleading predictions. Monte-Carlo simulations are used to create economies that are further employed to measure the effects of mergers and to evaluate the performance of the chosen evaluation tools. Results suggest that the HHI test being applied to a market with differentiated products has a very weak performance. In its’ turn, the UPP test can also be quite misleading, even if one has perfect information on the main ingredients needed to compute it. It appears that some of type-I and type-II errors occur because the UPP-like tests by construction ignore the pricing pressure experienced by the merging partner. We demonstrate how this can be fixed by taking into account the corresponding cross pass-through rate. / The role of the cross pass-through effects in merger analysis : Present study demonstrates that the ignorance of the cross pass-through effect, and particularly of its sign, can lead to misleading conclusions in almost all stages of merger investigations, including the market definition procedure and the assessment of coordinated and unilateral effects. It offers an examination of the properties of the pass-through matrix in a sufficiently general framework that is convenient for horizontal merger analysis and derives the exact characteristics of both the demand and supply systems that affect the sign of the cross pass-through.