Identités, regards, démocraties

Suite à des travaux plastiques réalisés entre 2005 et 2012 entre Paris et Shanghai, cette thèse se propose d’étudier le portrait de groupe sous différents angles, il s’agit de portraits fictifs dont le principal enjeu est la place que peut occuper le spectateur face à des groupes sociaux divers qui...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Sidaoui Caloc, Nadine
Other Authors: Paris 1
Language:fr
Published: 2014
Subjects:
700
730
Online Access:http://www.theses.fr/2014PA010682
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sources NDLTD
topic Le statitique
Mimétisme
Le pouvoir
Théâtralité
Costume
Psychodrame
Le groupe
Imaginaire groupal
The static
Mimicry
The power
Theatrical
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The group
700
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Psychodrame
Le groupe
Imaginaire groupal
The static
Mimicry
The power
Theatrical
Costume
Psychodrama
The group
700
730
Sidaoui Caloc, Nadine
Identités, regards, démocraties
description Suite à des travaux plastiques réalisés entre 2005 et 2012 entre Paris et Shanghai, cette thèse se propose d’étudier le portrait de groupe sous différents angles, il s’agit de portraits fictifs dont le principal enjeu est la place que peut occuper le spectateur face à des groupes sociaux divers qui le regardent dans une attitude où le silence domine, ces travaux nous invitent ainsi à une réflexion sur perméabilité entre les frontières de l’art, de l’ethnologie et des sciences sociales, sur la question d’identité du genre, l’interaction interculturelle et des modes de communication au-delà du langage des mots. Cependant, j’essaie d’élaborer une peinture qui mène vers un rapport impliqué et qui met en cause la possibilité d’échange entre le spectateur et le groupe de gens représentés, c’est le modèle qui devient spectateur, et vice versa. L’ouvrage de Michael Fried intitulé La place du spectateur me servira de point d’appui dans l’analyse de la théâtralité dans la peinture. Pendant mon séjour à Shanghai je me suis surtout inspirée des physionomies asiatiques et observé longuement le fonctionnement de cette société chinoise dotée de ses propres codes sociaux qui ne se limitent pas uniquement aux barrières de la langue mais vont au-delà des mots. Une société qui s’organise selon des groupes suivant diverses fonctions et métiers où le port de l’uniforme est très courant et l’on se heurte à diverses façades sociales. On tend vers un idéal, un succès probable, une utopie où hommes et femmes se bousculent dans toutes les professions et la place de la femme devient de plus en plus visible dans une société patriarcale depuis des décennies. L’image de l’androgyne se défile à travers une foule qui se meut et se déplace en masse en un mouvement de danse aux pas lourds. Je me suis beaucoup inspirée des chorégraphies de Jing Xing, danseuse Chinoise qui était homme à l’origine, et qui s’est fait transformer le corps en femme, c’est le passage du masculin au féminin et vice versa dans une société en pleine mutation. Deux confusions se créent : L’ambiguïté des sexes où les femmes sont de plus en plus présentes sur un terrain professionnel très compétitif d’une part et l’ambiguïté du langage et de la communication avec cette société vue par un étranger, c’est la barrière des codes sociaux et l’omniprésence du « Réseau » (Guanxi) comme outil indispensable pour pénétrer cette société. […] === Due to the series of artworks that I realized between 2005 and 2012 between Paris and Shanghai, this thesis proposes to study the group portrait from various angles, it is all about fictitious portraits whose main aim is the place that may hold the viewer facing a variety of social groups, in which represented people remain staring at the spectator in a silent way. These works invite us to reflect on and permeability between the boundaries of art, ethnology and social sciences, on the question of identity gender, intercultural interaction and methods of communication beyond the language of words. However I tried to develop a painting that conveys the possibility of an exchange between the viewer and the represented group of people. A painting in which the model becomes the beholder, and vice versa. Michael Fried's book entitled Absorption and Theatricality: Painting and Beholder served as a support for me in my initial observation of theatricality in painting. Living in Shanghai for the past three years, I have been most inspired by Asian faces. I’ve observed for a long time the functioning of the Chinese society with it’s own social codes which are not limited only to language barriers but can be expressions beyond words. A society that is organized in groups according to various functions and activities where the wearing of the uniform is very common and it runs into various social fronts. We, as humans, strive towards an ideal, a possible success, a utopia where men and women compete for professions, and the role of women have become more visible in society which has been patriarchal for decades. The image of the androgynous appears through a crowd that moves with heavy dancing steps, especially examining the choreography of Jing Xing, this Chinese dancer who was a man originally, and then decided to transform himself into a woman. It is the transition from male to female and vice versa in a society in mutation. This expression generates two kinds of confusion: the ambiguity of gender, where women are increasingly present in a highly competitive professional field on the one hand, and the ambiguity of language and communication for a foreigner in this society. It is the barrier of social codes and the omnipresence of "network" (Guanxi) as an essential tool to penetrate this society. [...]
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Sidaoui Caloc, Nadine
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Cependant, j’essaie d’élaborer une peinture qui mène vers un rapport impliqué et qui met en cause la possibilité d’échange entre le spectateur et le groupe de gens représentés, c’est le modèle qui devient spectateur, et vice versa. L’ouvrage de Michael Fried intitulé La place du spectateur me servira de point d’appui dans l’analyse de la théâtralité dans la peinture. Pendant mon séjour à Shanghai je me suis surtout inspirée des physionomies asiatiques et observé longuement le fonctionnement de cette société chinoise dotée de ses propres codes sociaux qui ne se limitent pas uniquement aux barrières de la langue mais vont au-delà des mots. Une société qui s’organise selon des groupes suivant diverses fonctions et métiers où le port de l’uniforme est très courant et l’on se heurte à diverses façades sociales. On tend vers un idéal, un succès probable, une utopie où hommes et femmes se bousculent dans toutes les professions et la place de la femme devient de plus en plus visible dans une société patriarcale depuis des décennies. L’image de l’androgyne se défile à travers une foule qui se meut et se déplace en masse en un mouvement de danse aux pas lourds. Je me suis beaucoup inspirée des chorégraphies de Jing Xing, danseuse Chinoise qui était homme à l’origine, et qui s’est fait transformer le corps en femme, c’est le passage du masculin au féminin et vice versa dans une société en pleine mutation. Deux confusions se créent : L’ambiguïté des sexes où les femmes sont de plus en plus présentes sur un terrain professionnel très compétitif d’une part et l’ambiguïté du langage et de la communication avec cette société vue par un étranger, c’est la barrière des codes sociaux et l’omniprésence du « Réseau » (Guanxi) comme outil indispensable pour pénétrer cette société. […] Due to the series of artworks that I realized between 2005 and 2012 between Paris and Shanghai, this thesis proposes to study the group portrait from various angles, it is all about fictitious portraits whose main aim is the place that may hold the viewer facing a variety of social groups, in which represented people remain staring at the spectator in a silent way. These works invite us to reflect on and permeability between the boundaries of art, ethnology and social sciences, on the question of identity gender, intercultural interaction and methods of communication beyond the language of words. However I tried to develop a painting that conveys the possibility of an exchange between the viewer and the represented group of people. A painting in which the model becomes the beholder, and vice versa. Michael Fried's book entitled Absorption and Theatricality: Painting and Beholder served as a support for me in my initial observation of theatricality in painting. Living in Shanghai for the past three years, I have been most inspired by Asian faces. I’ve observed for a long time the functioning of the Chinese society with it’s own social codes which are not limited only to language barriers but can be expressions beyond words. A society that is organized in groups according to various functions and activities where the wearing of the uniform is very common and it runs into various social fronts. We, as humans, strive towards an ideal, a possible success, a utopia where men and women compete for professions, and the role of women have become more visible in society which has been patriarchal for decades. The image of the androgynous appears through a crowd that moves with heavy dancing steps, especially examining the choreography of Jing Xing, this Chinese dancer who was a man originally, and then decided to transform himself into a woman. It is the transition from male to female and vice versa in a society in mutation. This expression generates two kinds of confusion: the ambiguity of gender, where women are increasingly present in a highly competitive professional field on the one hand, and the ambiguity of language and communication for a foreigner in this society. It is the barrier of social codes and the omnipresence of "network" (Guanxi) as an essential tool to penetrate this society. [...] Electronic Thesis or Dissertation Text fr http://www.theses.fr/2014PA010682 Sidaoui Caloc, Nadine 2014-06-27 Paris 1 Sicard, Michel