La privatisation des infrastructures en Afrique Sub-Saharienne : déterminants, efficacité et enjeux
Cette thèse étudie les réformes de privatisation des infrastructures dans les pays en voie de développement (PED) d’Afrique Sub-Saharienne (ASS). Son objectif est de comprendre les raisons de la longévité de ces réformes qui, initiées au milieu des années 1990, sont encore d’actualité aujourd’hui (F...
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Language: | fr en |
Published: |
2014
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Online Access: | http://www.theses.fr/2014PA010091 |
Summary: | Cette thèse étudie les réformes de privatisation des infrastructures dans les pays en voie de développement (PED) d’Afrique Sub-Saharienne (ASS). Son objectif est de comprendre les raisons de la longévité de ces réformes qui, initiées au milieu des années 1990, sont encore d’actualité aujourd’hui (Figure 1) alors que leurs effets sont controversés. La privatisation est entendue au sens de l’OCDE (2004) comme la participation du secteur privé dans la gestion, le financement et la propriété d’une entreprise publique. Le concept d’infrastructures fait référence à toute installation utilisée pour fournir de l’électricité, de l’eau et de l’assainissement, des télécommunications et des services de transports (Estache, 2007). Il y a deux raisons majeures de s’intéresser aux réformes de privatisation des infrastructures dans les pays d’ASS. La première tient à l’importance des enjeux politiques et économiques associés au développement des infrastructures en ASS. Les infrastructures sont d’une importance cruciale pour le développement économique des PED car elles contribuent sensiblement à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté via l’accès des entreprises et des particuliers aux services d’eau, d’électricité, de transports et de télécommunications. Or, en raison d’un manque d’investissement les réseaux d’infrastructures africains sont les moins développés au monde. Les pays d’ASS sont aujourd’hui confrontés au besoin urgent de les financer. Depuis les années 1980, l’écart se creuse entre l’offre qui stagne et la demande d’infrastructures qui augmente fortement ; cela génère un manque à gagner en termes de croissance économique pour l’Afrique dont l’importance s’accroit au fil des ans. Le développement des infrastructures africaines est donc impératif et implique le besoin de politiques de développement efficaces. […] === No English summary available. |
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