Politique étrangère et sécurité nationale d'un petit État : analyse de l'action du Gabon pour la paix et la sécurité en Afrique Centrale, une politique extérieure au service de la construction et de la préservation de l'intérieur

L’Afrique est la région du monde, dans laquelle, existe le plus grand nombre de crises armées sanglantes. Depuis les indépendances, cette région n’a jamais véritablement connu de paix et de sécurité dans toutes ses entités régionales. Dans ce sombre tableau africain, l’Afrique centrale occupe une pl...

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Bibliographic Details
Main Author: Mvé ebang, Bruno
Other Authors: Lyon 3
Language:fr
Published: 2014
Subjects:
320
Online Access:http://www.theses.fr/2014LYO30018
Description
Summary:L’Afrique est la région du monde, dans laquelle, existe le plus grand nombre de crises armées sanglantes. Depuis les indépendances, cette région n’a jamais véritablement connu de paix et de sécurité dans toutes ses entités régionales. Dans ce sombre tableau africain, l’Afrique centrale occupe une place peu enviable. Abandonnée à son triste sort à la fin de la Guerre Froide, des pays, tel que le Gabon, décidèrent de particulièrement orienter leur politique étrangère dans le but d’aider les États en crises, de son environnement immédiat, à recouvrir une certaine stabilité mais surtout dans une logique de sécurisation nationale. Petit pays d’Afrique centrale, le Gabon ressent les effets de l’instabilité régionale persistante. Cet engagement gabonais pour la paix n’est pas né avec son accession à la souveraineté. Il s’est construit au fil des années. Son action pour sa construction et sa sécurité nationale n’a jamais eu pour but de reproduire, exactement, le même modèle de stabilité qu’il connait mais, uniquement, d’arriver aux silences des armes. Il est évident que comme tout engagement politique, l’action r gabonaise présente certaines limites et l’État devrait prendre des mesures pour que l’objectif de sécurité nationale soit atteint sans ambages. Néanmoins, l’action de tel pays est importante car en priorisant le dialogue, ils fournissent un travail de fourmis qui arrive, tout de même, à mettre un terme aux effusions de sang et à leur tendance au débordement. === Africa is the region of the world, in which, exists the largest number of bloody armed crises. Since the independences, this region has never really known peace and security in all its regional entities. In this somber african board, Central Africa occupies an unenviable place. Abandoned in its sad fate at the end of the Cold War, countries, such as the Gabon, decided to direct particularly their foreign policy with the aim of helping states in crises, of its immediate environment, to cover a certain stability But especially in a logic of national reassurance. Small country of Central Africa, the Gabon feels the effects of the persistent regional instability. This Gabonese commitment for the peace was not born with its entry in the sovereignty. It built itself over the years. Its action for its building and national security has never aimed at reproducing exactly the same model of stability which it can but only arrive at the silence of weapons. It is obvious that as any political commitment, the gabonese regional action presents certain limits and the state should take measures aiming at a better international assertion. Nevertheless, the action of such country is important because by prioritizing the dialogue, they supply a painstaking job which manages, all the same, to put an end to the bloodsheds and to their tendency to the overflowing.