New contribution of paleoparasitology in the middle east and first data on the iranian plateau adjacent area

Une étude paléoparasitologique a été menée sur des échantillons provenant de 30 sites archéologiques du Moyen-Orient afin de fournir de nouvelles données sur les parasites dans cette région. Une grande partie des échantillons étudiés se sont avérés négatifs. Cependant, le site archéologique de Chehr...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Nezamabadi, Masoud
Other Authors: Besançon
Language:en
Published: 2014
Subjects:
Online Access:http://www.theses.fr/2014BESA2050/document
Description
Summary:Une étude paléoparasitologique a été menée sur des échantillons provenant de 30 sites archéologiques du Moyen-Orient afin de fournir de nouvelles données sur les parasites dans cette région. Une grande partie des échantillons étudiés se sont avérés négatifs. Cependant, le site archéologique de Chehrabad en Iran a fourni d’importants résultats. Des embryophores de Taeniidae, ainsi que des œufs d’Ascaris sp., de Trichuris sp., d’Enterobius vermicularis, et d’Oxyuris equi ont été identifiés, dans deux couches datées des périodes Achéménide et Sassanide. Ces résultats exclusifs pour la région du plateau iranien, prouvent le potentiel d’étude dans certains contextes sédimentaires de cette région du globe à dominante semi-aride. L’analyse de coprolithes humains et animaux issus du site égyptien de Hierakonpolis a également révélé une diversité parasitaire importante. Des œufs de plusieurs familles de trématodes, cestodes, nématodes, et acanthocéphales ont été mis en évidence dans 2 zones du site datées de 3700-3500 av. JC, et 3900-3600 av. JC. Ces résultats fournissent de nouvelles données sur l’Egypte ancienne, et prouvent l’importance de l’étude parasitologique des coprolithes en contextes d’hyper aridité comme les sites de la Vallée du Nil. Les résultats de cette étude complètent les données paléoparasitologiques pour le Moyen-Orient, et apportent des informations inédites sur la vie des populations anciennes, de leur alimentation, de leur maladie, ainsi que sur les échanges de pathogènes liés à leurs déplacements. Ces résultats contribuent également à mieux appréhender l’histoire des maladies parasitaires et du parasitisme dans cette région du globe. === A paleoparasitological study has been carried out on 30 archaeological sites located in the Middle East to provide new information on ancient parasites of the region. Many samples examined during our analyses were negative. However, the site of Chehrabad (Iran) provided significant positive results. Taeniids, Ascaris sp., Trichuris sp., Enterobius vermicularis, Oxyuris equi and strongyle were the identified taxa in this site dated to Achaemenid and Sassanid periods. These results showed for the first time, the potential of paleoparasitological studies on the Iranian Plateau to improve our knowledge on ancient parasitism of the oriental areas of the Middle East region. The analyses of coprolites from the site of Hierakonpolis (Egypt) also revealed a diversity of human/animal parasitic markers consisting of trematodes, cestodes, nematodes and acanthocephalan eggs. Oocysts of Eimeria sp. were also identified in this site. Findings in Hierakonpolis came from two localities at the site dated to 3700-3500 BC and 3900-3300 BC. These results provided new information on parasites in ancient Egypt and showed the importance of paleoparasitological analyses of coprolites which could be well preserved in the hyper-arid contexts. The results obtained in this work complete the previous paleoparasitological findings of the Near East. They shed a new light on several aspect of ancient human communities’ everyday life; diet and feeding practices, diseases and sanitary conditions and also on possible pathogens exchanges as a result of mobility and migration. These results contribute also to a better understanding of the history of parasitic diseases and parasitism in the Middle East region.