Summary: | Dans ce travail nous nous sommes centré sur les effets d’une hyperventilation volontaire (alcalose respiratoire) sur la fatigue lors d’un sprint prolongé. Il s’agit de mesurer les effets d’une augmentation pré exercice du pH lors de type d’exercice anaérobique. Dans un premier temps, sept sujets ont réalisé le test de Wingate, soit dans des conditions normales, soit après six cycles inspiration/expiration maximaux réalisés en 30 secondes (HV). Les échanges gazeux étaient mesurés en cycle à cycle durant tout le test. Les performances pic mesurées n’ont pas différées significativement entre les deux tests, en revanche, l’index de fatigabilité a été supérieur lorsque le test fut réalisé après une hyperventilation. Lors d’une seconde étude, 11 sujets ont réalisé le test de Wingate soit dans des conditions normales soit 1 minute après avoir réalisé une hyperventilation de 30 secondes. L’hyperventilation a entrainé une diminution significative de la pression partielle en CO2 dans l’air de fin d’expiration (PETCO2) en dessous de 30 mmHg suggérant une baisse significative du pH sanguin. Cependant, la puissance pic, la puissance moyenne et la contribution aérobie n’étaient pas significativement différentes entre les deux tests. Enfin, lors d’une dernière étude, nous avons recruté 9 nageurs de bon niveau, pour effectuer un 50m crawl ce soit dans des conditions normales ou bien après une HV suivie de 30 secondes de récupération passive. Dans cette étude, la vitesse moyenne de nage sur 50m crawl était significativement plus élevée dans lesconditions HV comparées aux conditions normales. Le nombre de cycles respiratoire enregistrés durant chaque course était significativement inférieur dans les conditions HV. Nous avons ainsi pu conclure qu’une hyperventilation volontaire maximale pré exercice peut significativement augmenter les performances de nageurs de bon niveau lors d’un 50m crawl === In this work we study the effects of a voluntary hyperventilation (respiratory alkalosis) on fatigue during a prolonged sprint. We measured the effects of a pre exercise increase of pH during anaerobic exercise. In the first test, seven subjects performed the test of Wingate, either under normal conditions, or after six maximal inspiration/expiry cycles carried out in 30 seconds (HV). The gaseous exchange were measured cycle with cycle during the entire test. The measured peak performances did not differ significantly between the two tests, on the other hand, the index of fatigability was higher when the test was carried out after a hyperventilation. In a second study, 11 subjects performed the test of Wingate either under normal conditions or 1 minute after 30 seconds of hyperventilation. Hyperventilation led to a significant reduction in the partial pressure of CO2 in the air of the end of expiration (PETCO2) below 30 mmHg suggesting a significant decrease of the blood ph. However, the peak power, the average power and the aerobic contribution were not significantly different between the two tests. Finally, in the last study, we recruited 9 high level swimmers, to carry out a 50m crawl either under normal conditions or after a HV followed by 30 seconds of passive recovery. In this study, average speed of the 50m crawls was significantly higher under HV conditions compared to normal conditions. The respiratory number of cycles recorded during each race was significantly lower in the HV conditions. We thus could conclude that a maximal voluntary pre exercise hyperventilation can significantly increase the performances of swimmers of good level at during a 50m crawl
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