La langue des « gwerzioù » à travers l’étude des manuscrits inédits de Mme de Saint-Prix (1789-1869)

L’une des composantes de la littérature orale (chants, contes, proverbes,…) de langue bretonne est la gwerz, chanson traditionnelle à caractère souvent historique et fantastique, se transmettant principalement oralement d’une génération à l’autre.L’étude de la langue utilisée dans ces chants permet...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Le Rol, Yvon
Other Authors: Rennes 2
Language:br
fr
Published: 2013
Subjects:
Online Access:http://www.theses.fr/2013REN20029/document
Description
Summary:L’une des composantes de la littérature orale (chants, contes, proverbes,…) de langue bretonne est la gwerz, chanson traditionnelle à caractère souvent historique et fantastique, se transmettant principalement oralement d’une génération à l’autre.L’étude de la langue utilisée dans ces chants permet de mettre en évidence des niveaux de langues différents : si la marque dialectale du chanteur est généralement bien présente, celle de l’utilisation d’un breton standard, se rapprochant du breton littéraire par ses caractéristiques, l’est tout autant.Quelques personnes en Bretagne, principalement issues de la petite noblesse rurale, se sont adonnées au collectage de sa littérature orale (de langue bretonne), à l’instar des autres pays européens, et ceci dès le début du XIXe siècle. Mme de Saint-Prix (1789 -1869) figure parmi ces précurseurs. Les deux manuscrits inédits qui constituent l’essentiel de sa collection (Manuscrit 1 : 97 folios ; Manuscrit 2 : 45 folios), sont actuellement conservés à la bibliothèque de Landévennec === One of the major forms of oral literature in the Breton language – which includes songs, tales, proverbs and sayings- is the gwerz. This form of traditional song, passing on from one generation to another, most often evidences a historical as well as a fantastic character.Studying the language used in these songs helps highlight the existence of several standards or levels of language; indeed, while the dialectal mark of the interpreter generally makes no doubt, the presence of a form of standard Breton can also be noticed.In the early XIXth century, people in Brittany - similarly to what was taking place throughout Europe - started collecting oral literature in the Breton language. Most of the time they came from the lower rural aristocracy. Mme de Saint-Prix (1789-1869) was among these precursors. The two unpublished manuscripts which make the most part of her collection (MS 1 : 97 folios ; MS 2 : 45 folios) are currently kept in the Landevennec library === Ul lodenn eus al lennegezh dre gomz (kanaouennoù, kontadennoù, lavarennoù,…) brezhonek a zo ar gwerzioù anezhi : da lâret eo kanaouennoù hengounel savet alies a-walc’h diwar fedoù istorel ha burzhudus, ha legadet a-c’henoù a-rummad da rummad.Studiañ ar yezh a gaver implijet er gwerzioù-se a laka war-wel liveoù yezh disheñvel : ma kaver roud eus brezhoneg rannyezhel ar ganerien warni, e weler splann ivez an implij a vez graet gante eus ur yezh all, tostoc’h ouzh ur « standard lennegel ».Ken abred ha deroù an XIXvet kantved, diwar skouer ar broioù europat all, e kroge un nebeut tud e Breizh, o tont peurliesañ eus an noblañs vihan diwar ar maez, da zastum ar pezh a oa da vezañ anvet « lennegezh dre gomz » pelloc’h. En o zouesk e kaver ur plac’h, an Itron de Saint-Prix (1789-1869), a orin eus Kallag, e Kerne-Uhel. An daou dornskrid a ra ar lodennvrasañ eus he dastumadenn (Ds. 1 : 97 f° ; Ds. 2 : 45 f°) a zo miret e levraoueg abati Landevenneg hiziv an deiz