Villes nouvelles métropolitaines du XXe siècle dans le monde : observation, représentations et identité des paysages urbains

La multiplication de l’alternative d’aménagement « ville nouvelle » à proximité des métropoles au XXe siècle dans le monde, laisse a priori croire à la reproduction d’un archétype urbain, la « cité-jardin » et a posteriori, attendre une évolution vers un prototype propre au XXIe siècle. Ces postulat...

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Bibliographic Details
Main Author: Motta, Caroline
Other Authors: Paris 4
Language:fr
Published: 2013
Subjects:
910
Online Access:http://www.theses.fr/2013PA040130
Description
Summary:La multiplication de l’alternative d’aménagement « ville nouvelle » à proximité des métropoles au XXe siècle dans le monde, laisse a priori croire à la reproduction d’un archétype urbain, la « cité-jardin » et a posteriori, attendre une évolution vers un prototype propre au XXIe siècle. Ces postulats incitent à un approfondissement sur la forme existante et l’image reflétée : quel paysage urbain fabriqué et à fabriquer. En ce sens, cette thèse de doctorat permet d’exploiter le binôme « ville nouvelle/paysage urbain ».De l’observation à la qualification, l’analyse s’appuie sur les pratiques traditionnelles des précurseurs du townscape (lectures pittoresque et morphologique, analyse séquentielle, silhouette, inventaire urbain), par le biais d’images fixes (photographies) et d’images en mouvement (vidéo) recueillies en France, Chine, Pays-Bas, Finlande, États-Unis et Angleterre. Les composantes de l’aménagement sont développées selon quatre thématiques : le(s) centre(s) ville(s), le tissu minéral (de la mobilité), le tissu de nature, et le « tissu vertical » ou membrane architecturale. Face au constat du manque de renouvellement dans l’interprétation graphique du paysage, une représentation prenant en compte l’expérience sensible de type « carte d’identité » est encouragée. Pluridisciplinaire, achronique et internationale, notre recherche confirme l’identité conceptuelle de la « ville nouvelle métropolitaine » du XXe siècle en s’écartant de l’idée de modèle urbain ; elle reconnait au paysage ses qualités in-transposables et sa capacité de levier dans l’aménagement du territoire ; elle accentue le rôle de l’esthétique urbaine contribuant au plaisir des « villeneuviens ». === The proliferation of new towns as an alternative development near the metropolis in the 20th Century in the world, a priori suggests the reproduction of an urban archetype, the “garden city”, a posteriori a change towards a specific 21st Century prototype might be expected. These assumptions encourage a deepening of the existing form and of its reflected image: what type of townscape built and yet to be built. The present doctoral thesis enables us to take advantage of the binomial “new town/townscape”.From observation to qualification, the analysis is based on the precursors of townscape's traditional practices: picturesque survey, serial vision, skyline, urban inventory and morphological reading. The methodology operates mainly through still images (photographs) and moving images (video) collected through fieldwork in France, China, the Netherlands, Finland, the USA and England.The major components of the “metropolitan new towns” development are presented along four themes: multipolarity or town-center(s), mineral fabric or mobility weft, natural fabric and “vertical fabric” or “architectural membrane”. Considering the lack of renewal in the graphic interpretation of townscapes, a representation such as an “Identity Map”, which expresses a more sensitive experience, is proposed.This multidisciplinary, achronic and international research confirms the facial identity of the “metropolitan new town” of the 20th Century, downplaying the notion of an urban model. It recognizes in the townscape both non-transferable qualities and a leveraging potential for territorial development. It emphasizes the role of urban aesthetics in contributing to the pleasure of new town residents.