Summary: | Esquisser le portrait de la commaunauté des peintres lyonnais, entre le début du règne de Louis XI (1461) et la crise de la fin des années 1520, a constitué le présupposé de cette recherche. Le recours aux sources (comptables, fiscales et ecclésiastiques) s’est révélé indispensable à l’étude prosopographique et à une démarche d’histoire sociale de l’art, permettant la localisation des peintres, de leurs ateliers, les quelques filiations, leur place enfin (fortune et position sociale) dans la cité. Mais au-delà de cette première approche, l’étude des commanditaires, personnages capitals de la production artistique, a permis de définir plus finement le visage de la pratique picturale lyonnaise. Entre notables, Consulat, ecclésiastiques et rois, les activités de commande dans la ville ont souligné l’absence de grands chantiers et de grandes commandes dans ces décennies de prospérité croissante. Ce sont donc les fêtes, au premier rang desquelles les entrées royales et solennelles, qui mobilisent les forces économiques, littéraires et évidemment artistiques. L’étude des protagonistes de ces cérémonies royales et urbaines comme des thèmes déployés permet de caractériser de façon plus précise l’articulation entre artistes, commanditaires et cité comme d’approfondir la connaissance sur la pratique des peintres, en effet mieux détaillée dans ce cadre. === To sketch the portrait of the painters’ community of Lyon, between the beginning of the reign of Louis XI (1461) and the crisis of the end of 1520s, was the presupposition of this research. The appeal to sources (accounts, taxes and from ecclesiastic origin) showed itself essential to the study of painters and to the approach of social history of the art, allowing the location of them, their workshops, the some filiations, their place finally (fortune and social position) in the city. But beyond this first approach, the study of the patrons, major characters of the artistic production, allowed to define more finely the face of the pictorial practice of Lyon. Between notables, consuls, Consulate, clerics and kings, the activities of command in the city underlined the absence of big construction sites and big orders in these decades of increasing prosperity. They are thus the festivals, in the front row of which the royal and solemn entries, which mobilize the economic, literary and obviously artistic strengths. The study of the protagonists of these royal and urban ceremonies as spread themes allows to characterize in a more precise way the articulation between artists, patrons and city as to deepen the knowledge on the practice of the painters, indeed better known by this way.
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