Summary: | Par le passé les virus influenza A ont montré leur capacité d’émergence dans la population humaine. En 2009, l’apparition d’un nouveau variant réassortant a provoqué une pandémie. Ces travaux avaient pour objectifs d’étudier la propagation de la pandémie en France et Bolivie. Premièrement en Franve avec l’étude sérologique d’une population hospitalière et la surveillance hebdomadaire mise en place grâce au programme SéroGrippeHebdo. La séroprévalence prépandémique était de plus de 20% (au1/80) chez les plus de 60ans et de moins de 10% dans les autres groupes. Il a été possible de calculer un taux d’attaque d’environ 12% au sein de la population française métropolitaine. Mais aussi d’observer la perte d’anticorps rapide après le pic d’infection. Les taux de séroconversions les plus importants étaient chez les 0-24 ans (23.4%). La deuxième partie de ce travail s’est déroulée à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie. Le programme CoPanFlu international en association avec le CENETROP a permis l’étude de la sérologie sur une cohorte de foyers en 2010. Par ailleurs, nous avons caractérisé les pathogènes respiratoires de 2010 à 2012 à Santa Cruz. La grippe représente entre 40 et 58% des cas chaque années, suivie des rhinovirus, des coronavirus et des VRS. L’épidémiologie moléculaire des virus influenza a mis au jour un cluster de circulation sud américain pour les virus H1N1(2009).Les sérologies pré-pandémiques montrent une séroprévalence de 23% pour les ≥60ans. Après la pandémie la distribution par tranche d’âge est différente entre les villes de haute altitude et les autres.Enfin une estimation de la séroconversion montre que les jeunes adultes entre 20-39 sont les plus touchés. === Influenza viruses A have shown their ability to emerge in the human population and in 2009, the appearance of a new variant has caused a pandemia. The objective of this work was to study the pandemia’s spread in France and in Bolivia.In France, first, with the serological study of a hospital population and the weekly supervision established with SeroGrippeHebdo. The prepandemic seroprevalence was more than 20%(au1/80) for the >sixty years, and less than 10% in the others groups. It was possible to reckon an attack rate for about 12% in the metropolitan French population, and to observe a quick loss of antibody after the infection rate. Most important seroconversion rates concerned the 0-24 years(23.4%).The second part of this work took place in Santa Cruz de la Sierra, in Bolivia, developing country in the tropical zone of South America. The international CoPanFlu in partnership with the CENETROP, has enabled to study serology among a cohort of families in 2010. Moreover, we have characterized etiologies of respiratory pathogenesis from 2010 to 2012, in Santa Cruz. Flu represented about 40 to 58% of the cases each year, followed by rhinoviruses, coronaviruses and SRV. The molecular epidemiology of influenza viruses has shown a South American circulation cluster for the H1N1 viruses(2009). The prepandemic serologies in Santa Cruz show a seroprevalence of 23% for the ≥60. After the pandemia, the distribution by age is different for the towns at high altitude and others. Finally, an estimation of the sero-conversion showed that young adults between 20 and 39 were more affected in Bolivia.
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