Summary: | Marginalisée après l’intérêt montré par Hernán Cortés, Acapulco fut relancée par Andrés de Urdaneta lors de sa proposition d’en faire le port américain de la ligne transpacifique qui unissait l’Asie et l’Amérique. Avec la tornavuelta, l’Espagne s’implantait au cœur de l’Extrême-Orient, soutenait les Philippines par l’intermédiaire de la Nouvelle Espagne et autorisait que le galion dirige vers Acapulco le commerce que Manille pratiquait déjà avec les Chinois, entraînant l’établissement dans le port du pouvoir Royal et la création de sa foire.Une fois par an, un galion chargé de luxueuses marchandises orientales devait sortir de Manille et chercher à Acapulco le situado et le socorro. Ce minuscule village se transformait en centre d’attraction pour toute l’Amérique espagnole par la richesse de ces nouveautés qui satisfaisaient ses aspirations de reconnaissance que l’Espagne lui refusait. Dans le théâtre d’Acapulco s’affrontèrent deux mentalités : celle de la Couronne, archaïque, basée sur une politique mercantile, et la novohispana dynamique et moderne, conséquence de la restructuration économique due à la diminution de la population indigène. Des fortes divergences, amplifiées par la dualité du langage royal, menèrent à la contrebande, à la corruption, à la collusion entre fonctionnaires et commerçants, situations qui devinrent nécessaires pour la rentabilité du commerce légal. Au XVIIème siècle, Acapulco fut un lieu d’affrontements, de synthèse, d’influence de plusieurs mondes et de leurs cultures. Sa progression ne fut ni continue ni linéaire, mais permanente et profonde. Malgré les difficultés, elle avança vers un ordre nouveau peu éloigné de la mondialisation actuelle. === Repelled after Hernán Cortés’s interest, Acapulco was boosted again when Andrés de Urdaneta proposed it as the American port of the transpacific line tying up Asia and America. With the tornavuelta, Spain established itself in the heart of Far East, supported Philippines Islands from New Spain, and allowed the galleon to carry out the commercial exchanges Manila had with the Chinese, leading to the settling in Acapulco of the crown’s power and to the creation of a trade fair.Once a year, a Galion loaded with luxury oriental goods was to leave Manila and pick up the situado and the socorro in Acapulco. This so small village was transformed in an attractive source of prestige for all Hispanic America by the richness of the novelties which fulfilled their aspirations for recognition that Spain denied them.In the theatre of Acapulco, two mentalities were in conflict: Spain’s archaic mercantile policy, and the dynamic and modern Novohispanos behavior, issued from the economical restructuration coming from the decreasing of the native population. Strong gaps, amplified by a double Royal language led to smuggling, corruption and collusion of merchantmen with officials, ways that became necessary for the profitability of the lawful trade.During the XVII century, Acapulco was a spot of clashes, of synthesis, of influence from various worlds and their respective cultures. Its path was neither continuous nor straight, but permanently and profoundly engraved. Despite difficulties, Acapulco led towards a new order not very far from our today globalization.
|