Summary: | La thèse repose sur une analyse serrée du contenu de Notre Temps (1927-1940). La revue occupe une place importante au sein du pôle « réaliste » parmi les relèves des années trente. Elle prend part à de nombreux débats de l'entre-deux-guerres, notamment ceux sur la réforme de l'État, le soutien à la SDN, les relations franco-allemandes et le projet européen dans le sillage d'Aristide Briand. Le pacifisme qui l'anime est pluriel ; idéologique, juridique ou de circonstances, il donne lieu à des interprétations divergentes.La thèse suit l'itinéraire de son directeur, Jean Luchaire, avant et après l'existence de la revue. Elle étudie également les perceptions communes à de nombreux intellectuels de l'immédiat après-guerre à partir de 1919. Celles-ci contribuent à la naissance du projet éditorial qui entendait représenter la « nouvelle génération ». === This dissertation focuses on a tight content analysis of Notre Temps (1927-1940). The journal then held a key position within the "realistic" pole among the up-and-coming generation of the thirties. It took part in many debates during the inter-war period, including those on the State reform, the support for the League of Nations, the Franco-German relations, and the European project in the wake of Aristide Briand. The underlying pacifism of the the journal shows multiple facets. Whether ideological, legal or circumstantial, this attitude gives rise to divergent interpretations.The dissertation also follows the life course of Jean Luchaire, the journal's director, before and after the existence of the periodical. It also discusses the shared perceptions of many intellectuals in the immediate post-war period, namely from 1919. The latter contribute to the birth of an editorial endeavor which intended to represent the "new generation".
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