Summary: | Ce travail porte sur des aspects souvent oubliés de l'expatriation : les réactions des individus. A partir des théories du « coping » (faire face), et de la collecte de 559 questionnaires, les actions et cognitions des expatriés sont examinées au sein de trois essais – deux portants sur les facteurs qui affectent ces réactions, et le troisième sur leurs conséquences.Le premier essai étudie le soutien social organisationnel et révèle que le supérieur de l'expatrié possède une influence émotionnelle : son soutien facilite l'acceptation et la réinterprétation positive des difficultés auxquelles l'expatrié fait face. L’aide provenant des pairs a des conséquences plus instrumentales, favorisant la recherche d’informations et de conseils.Le second essai montre que différentes catégories d’expatriés réagissent différemment aux défis de l’expatriation : les femmes ont davantage recours à du soutien social, et ont plus de facilité à accepter leur expérience et à la voir de manière positive que les hommes. Les jeunes ont davantage de risque de consommer alcool et drogues que leurs aînés, et les expatriés ayant initiés eux-mêmes leur expatriation ont des réactions plus émotionnelles que les expatriés classiques. Enfin, dans un troisième travail l’influence des réactions des expatriés sur leur adaptation est examinée. Il en ressort notamment le rôle positif des réactions d’acceptation, ainsi que les risques à limiter ou arrêter ses efforts. === Some individuals enjoy their expatriation to the point of being reluctant to eve come back to their home country, but some experience terribly hard times. This research seeks to advance knowledge in the understanding of this variance by applying coping theory and methodologies. Three essays based on 559 questionnaires. Filled out by expatriates examine expatriate reactions. The first two aim to uncover antecedents of individual behavior ad cognitions abroad, while the third essay investigates the effectiveness of these reactions.The first essay focuses on the role of organizational social support and shows that supervisor’s influence is emotional, facilitating emotion-focused engagement coping reactions, such as acceptance or positive reappraisal, whereas peer support is more instrumental, easing the search for useful information and advice.The second essay focuses on expatriate categories that have been neglected for a long time in research: the self-initiated, female and young. This work shows that women use more social support and display more acceptance and positive reappraisal to face the problems of expatriation, the young are more at risk of drinking alcohol and taking drugs, and self-initiated expatriates have more emotional reactions than organizational ones.Finally, the third essay analyzes coping consequences. It notably shows that being able to realize and accept expatriation hardships (acceptance) facilitates adjustment. It also appears that giving up trying to solve the problems one is face with a dangerous reaction, jeopardizing professional and cross-cultural adjustment.
|