Summary: | Notre étude répond a l'intitulé « La Dialectique ombre et lumière dans la poésie de Baudelaire et Senghor ». Elle s'attache à décrire la sémantique de ces deux métaphores de la condition humaine dans les œuvres de nos auteurs, sous l'autorité méthodologique de la stylistique de Spitzer et de la thématique richardienne. De fait, bien plus qu'un simple ornement, ombre et lumière traduisent au mieux leur pensée et décrivent la structure des œuvres. Ainsi, sont-elles une matrice génératrice d'une esthétique, d'une philosophie, et d'une religion parfois dissonante. Opportunément, le travail tente de mettre en lumière l'apport de Baudelaire dans la poésie senghorienne. Il établit que, contrairement à ce que certains critiques ont écrit, et à ce que Senghor à laisser entendre, sa poésie n'est pas influencée par celle du poète français. Ce dernier agit plutôt comme un révélateur, en lui faisant prendre conscience de la beauté de l'Afrique et de la femme noire, leur véritable point de rencontre === Our study answers to the title "The Dialectic shadow and light in Baudelaire and Senghor poetry". It strives to describe semantics of these two metaphors of the human condition in the work of our authors, under the methodological authority from Spitzer stylistics and from Richardřs themathic. Ac-tually, more than a simple ornament, a shadow and a light translate at best as possible their thought and describe the structure of the work. So, they are a generative matrix of aesthetics, a philosophy, and a sometimes dissonant religion. Conveniently, the work tries to highlight Baudelaire contribution in the Senghor poetry. It establishes that, in opposition to what some critics wrote, and in what Senghor let understand, his poetry is not influenced by that of the French poet. This last one acts rather as a revelation, by making him become aware of the beauty of Africa and black woman, their real meeting point
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