Globalisation, justice et éducation : le cas des politiques universitaires

Comment établir une juste répartition de l’accès aux connaissances entre les Etats et envisager ce que pourraient être des politiques universitaires équitables, à l’échelle globale ? C’est ce qu’entend montrer ce travail qui, tout en présentant l’origine historique de la situation d’inégalités qui c...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Martin, Justine
Other Authors: Paris 4
Language:fr
Published: 2011
Subjects:
Online Access:http://www.theses.fr/2011PA040130
Description
Summary:Comment établir une juste répartition de l’accès aux connaissances entre les Etats et envisager ce que pourraient être des politiques universitaires équitables, à l’échelle globale ? C’est ce qu’entend montrer ce travail qui, tout en présentant l’origine historique de la situation d’inégalités qui caractérise le monde académique contemporain, engage une réflexion sur les modalités d’application des principes usuels de la justice distributive à l’échelle globale, dans un contexte où dorénavant la croissance et les échanges se fondent sur la production de biens immatériels. En s’appuyant sur la théorie des « biens publics globaux », il est ainsi possible de redéfinir les modalités de la coopération universitaire pour la faire sortir de la logique de l’aide qui a, depuis l’époque coloniale jusqu’à nos jours, caractérisé les relations académiques internationales. === How can we establish a fair distribution of access to knowledge between the states and consider what might be fair higher education policies, on a global scale ? That is what intends to demonstrate this work, presenting the historical roots of the inequalities that characterize the contemporary academic world and initiating a reflection about the application of usual principles of distributive justice on the global scale, in a context of increasing production of intangible goods. The general theory of "global public goods" makes possible the redefinition of academic cooperation, in order to depart from the logic of assistance that, since colonial times to the present day, characterized international academic relations.