Summary: | Ce mémoire présente une nouvelle méthode pour l’acquisition 3D basée sur la lumière structurée. Cette méthode unifie les techniques de depth from focus (DFF) et depth from defocus (DFD) en utilisant une projection dynamique (dé)focalisée. Avec cette approche, le système d’acquisition d’images est construit de manière à conserver la totalité de l’objet nette sur toutes les images. Ainsi, seuls les motifs projetés sont soumis aux déformations de défocalisation en fonction de la profondeur de l’objet. Quand les motifs projetés ne sont pas focalisés, leurs Point Spread Function (PSF) sont assimilées à une distribution gaussienne. La profondeur finale est calculée en utilisant la relation entre les PSF de différents niveaux de flous et les variations de la profondeur de l’objet. Notre nouvelle estimation de la profondeur peut être utilisée indépendamment. Elle ne souffre pas de problèmes d’occultation ou de mise en correspondance. De plus, elle gère les surfaces sans texture et semi-réfléchissante. Les résultats expérimentaux sur des objets réels démontrent l’efficacité de notre approche, qui offre une estimation de la profondeur fiable et un temps de calcul réduit. La méthode utilise moins d’images que les approches DFF et contrairement aux approches DFD, elle assure que le PSF est localement unique === This paper presents a novel 3D recovery method based on structured light. This method unifies depth from focus (DFF) and depth from defocus (DFD) techniques with the use of a dynamic (de)focused projection. With this approach, the image acquisition system is specifically constructed to keep a whole object sharp in all of the captured images. Therefore, only the projected patterns experience different defocused deformations according to the object’s depths. When the projected patterns are out of focus, their Point Spread Function (PSF) is assumed to follow a Gaussian distribution. The final depth is computed by the analysis of the relationship between the sets of PSFs obtained from different blurs and the variation of the object’s depths. Our new depth estimation can be employed as a stand-alone strategy. It has no problem with occlusion and correspondence issues. Moreover, it handles textureless and partially reflective surfaces. The experimental results on real objects demonstrate the effective performance of our approach, providing reliable depth estimation and competitive time consumption. It uses fewer input images than DFF, and unlike DFD, it ensures that the PSF is locally unique.
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