Summary: | Tant par les thèmes traités que par ses caractéristiques formelles la littérature djiboutienne d'expression française s'inscrit dans la littérature postcoloniale. Elle déconstruit la peinture du pays exposée par la littérature coloniale et propose une vision djiboutienne de la réalité. La réappropriation du thème de Djibouti passe par l'exposition d'une peinture réaliste de Djibouti et par la restauration de la mémoire occultée. La satire subversive dans les textes des Djiboutiens dénonce aussi le pouvoir post-colonial qui perpétue la politique divisionniste, l'oppression et le musellement de la population. Les Djiboutiens brossent des tableaux exposant la situation déplorable du peuple et déplorent son attitude déconcertante. Le nomadisme dont ce peuple est originaire influence l'écriture. Un mélange de poésie et de prose qualifié de prose poétique par les critiques caractérise en effet les oeuvres des Djiboutiens. Comme dans la littérature postcoloniale, des sujets tabous dans la société sont abordés : le tribalisme, le khat, la guerre civile, le personnage du fou et l'image de la femme. === Absence de résumé en anglais
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