Summary: | Le parcours qui a été le nôtre dans cette thèse – parcours qui recouvre pour l’essentiel les Lumières et le romantisme – a permis tout d’abord d’esquisser la formidable mutation – avec sa part de ressassement, il est vrai – des représentations de la Grèce. Les dichotomies Grèce classique/Grèce moderne asservie, Grèce classique/Grèce moderne insurgée puis indépendante se déploient dans un imaginaire qui ne cesse de se déconstruire et de se reconstruire. Et tout ceci dans un contexte géographiquement ambigu, impliquant toujours, de la Révolution française à la monarchie de Juillet, d’inévitables décalages. Il semble donc que, de la Renaissance à Winckelmann et de Winckelmann à nos jours, la Grèce se présente toujours comme espace à redécouvrir, à relire et par là même à reconstruire === Our tour, which covers the main part of both Enlightenment and Romantic period, first of all, has enabled us to reveal a radical change concerning the conceptions of Greece. The following dichotomies – the classic Greece vs. modern and enslaved Greece; the classic Greece vs. modern and insurrectionary Greece which achieved its independence later; are spread in a certain „imaginaire“ that does not stop deconstructing and reconstructing itself. All the above mentioned, in a certain geographical context which is ambiguous, has implied unavoidable shiftings since the French Revolution until the July Monarchy. Therefore, it seems that since the Renaissance until Winckelmann as well as Winckelmann until nowadays, Greece has always been presented as a space which ought to be revealed, read over and over again and as a result -reconstructed.
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