Summary: | Ce mémoire met en lumière la corrélation qui existe entre l’utilisation d’une langue et sa culture. Pour ce faire, nous nous appuyons sur le roman La grève des bàttu par Aminata Sow Fall (2011). La thèse de départ est que la culture de l’auteur influe sur sa narration ainsi que sur le vocabulaire utilisé. Dans cette étude nous mettons en évidence les traits caractéristiques de la société sénégalaise trouvés dans le texte de ce roman. Nous faisons également un bref survol de l’histoire du Sénégal étant donné que cela influe sur la situation langagière de ce pays, ainsi que dans de nombreuses anciennes colonies françaises. Le Sénégal est pris en étau entre une langue officielle, dans ce cas le français et une langue véhiculaire, ici le wolof, un mélange entre modernité et tradition. Nous démontrerons que cette dualité du langage est indispensable à l’auteur pour exprimer au plus près son ressenti et tout ce qui est lié à la culture du pays. === The relationship between a language and its culture is highlighted in this study through the Senegalese writer Amin ata Sow Fall’s book La grève des báttu. The need of using a native language for all aspects connected to its culture is pointed out by the major characteristics of the Senegalese culture as well as the language used to describe these. The study also onsiders the difficulties that many of the foreign colonies, like Senegal, are experiencing regarding the language. Senegal is being stuck between an official language which in this case is French, representing modernity, and a local language such as Wolof representing tradition. We will show that both languages are being just as necessary for the author, aiming to be as trustworthy as possible telling her story.
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