Summary: | 碩士 === 中國文化大學 === 法國語文學系 === 104 === Louis-Ferdinand Céline, un nom encore controversé même important pour la littérature française au XXe siècle, surtout pendant et après la deuxième guerre mondiale, représente sans aucun doute comme un son cacophonique longuement retentissant jusque maintenant. Il a inventé un style dont l’usage de la langue quotidienne, par exemple les argots et les gros mots, est énorme, par rapport des écrivains auparavant. C’est une ambition de l’écrivain pour rendre la langue française « vivante », ou bien « émotive », contre un français classique. En substance, son premier roman Voyage au bout de la nuit est considéré comme le point de départ de ce style. Là, avec la lecture suivant les aventures du protagoniste à travers les mots et les phrases, nous pouvons remarquer les traits évidents de ce travail ambitieux de l’écrivain pour un roman au bout d’une langue avec l’outrance. Par une description pessimiste et réaliste sur la nature humaine et le monde moderne, il évoque une grande résonance parmi les lectures de cet époque-là.
Cette recherche consiste à éclairer principalement ce qu’est la négativité célinienne dans le Voyage au bout de la nuit, c’est-à-dire tenter de dégager l’ensemble des perspectives négatives qui apparaissent dans le roman selon le cours du récit, les portraits individuels et collectifs ainsi que leurs aspects allégoriques : comment ces perspectives négatives s’effectuent-t-ils au sein de l’écriture de Céline, se représentent-t-ils par les images décrites dans le roman et se réfractent-t-ils en chaque aventure ? Qu’en est-il de ces perspectives négatives et quelle signification pouvons-nous y découvrir ?
Le premier chapitre sera consacré à l’étude générale du roman de Céline, notamment sa stratégie romanesque et le choix d’un récit à la première personne. Dans ce regard du narrateur, peut-être perdure, comme le dit Philippe Sollers, le regard d’un enfant innocent.
Dans le second chapitre, nous étudierons le noyau de cette négativité qui se manifeste dans le Voyage au bout de la nuit, où le sentiment de peur a sans doute une place centrale, et dont l’épreuve de la guerre est sûrement une des causes fondatrices.
Le troisième chapitre donnera sa place aux manifestations plus positives présentes ici ou là dans le roman, et qui jettent, malgré tout, quelques éclairs dans la nuit célinienne.
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