Leopards in the temple : nominated public representatives on the boards of professional orders in Quebec

L'objectif de cette recherche était de décrire les attitudes des présidents des ordres professionnels du Québec envers le rôle des représentants du public nommés au Bureau des ordres professionnels. Les buts étaient, premièrement, d'investiguer ce facteur spécifique, envisagé comme un élém...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: O'Malley, Joan
Format: Others
Language:en
Published: 2002
Online Access:http://constellation.uqac.ca/814/1/17603116.pdf
Description
Summary:L'objectif de cette recherche était de décrire les attitudes des présidents des ordres professionnels du Québec envers le rôle des représentants du public nommés au Bureau des ordres professionnels. Les buts étaient, premièrement, d'investiguer ce facteur spécifique, envisagé comme un élément important. En deuxième lieu, il était question d'explorer et d'identifier d'autres facteurs ou critères susceptibles d'être incorporés à un modèle d'évaluation du processus participatif. Ce double but se veut une rampe de lancement propre à orienter la recherche. Tels quels, ces buts sont établis en dépit du fait que le recensement des écrits concernant la participation du public au Bureau des ordres professionnels est très limité. En dépit du fait, également, que ce recensement ne contient aucune référence relative à l'évaluation de ladite participation du public. La méthodologie de cette étude était surtout exploratoire et en grande partie qualitative, à même une collecte de données et une analyse aussi flexibles qu'éclectiques. Dans cette perspective, de décembre 2001 à janvier 2002, 32 présidents d'ordres professionnels ont été interviewés à même un questionnaire préparé à cette fin. En général, les présidents perçoivent le rôle du représentant nommé comme celui d'un administrateur fonctionnel et « instrumental. » Ainsi, la majorité des présidents (27 sur 32) peut être vue comme ayant une attitude positive. Mais c'est une minorité (3 sur 32) qui perçoit ce rôle comme vraiment décisionnel. Aussi, 19 le perçoivent comme susceptible d'influencer les décisions du Bureau sans être décisionnel pour autant. Ajoutons que cinq croient que le représentant du public peut influencer les décisions dudit Bureau, mais estiment que cette influence est tout au plus symbolique. À l'opposé, trois présidents voient le rôle de ce représentant comme celui d'un « faiseur de bruit » sans influence manifeste. Enfin, deux de ces 32 présidents estiment que le représentant en question n'a aucune influence sur le processus administratif ni sur les décisions qui s'ensuivent. Aussi, malgré qu'il n'y ait aucune approche systématique de l'évaluation du processus en cause, les résultats de la présente étude indiquent deux facteurs qui méritent une attention particulière. Le premier concerne l'étape de développement du processus participatif. Et le deuxième porte sur les attentes des individus impliqués dans ledit processus. Enfin, fortes de conclusions déjà significatives, les recherches valent d'être poursuivies.