La perception des différences d'intensité intrinsèque : une étude des voyelles du français québécois

La présente étude consiste à évaluer expérimentalement la perception des différences d'intensité intrinsèque dans le langage. Le matériel utilisé lors des expérimentations (tiré du corpus de laboratoire qui a servi à l'établissement des paramètres de variations microprosodiques en français...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Gaudreault, Julie
Format: Others
Language:fr
Published: 2003
Subjects:
Online Access:http://constellation.uqac.ca/756/1/17729889.pdf
Description
Summary:La présente étude consiste à évaluer expérimentalement la perception des différences d'intensité intrinsèque dans le langage. Le matériel utilisé lors des expérimentations (tiré du corpus de laboratoire qui a servi à l'établissement des paramètres de variations microprosodiques en français québécois) est composé de phrases courtes dans lesquelles on retrouve des mots ou logatomes monosyllabiques de structure CVC. Pour réaliser cette étude, deux expérimentations ont été conduites. La première avait pour but d'établir le seuil de perception des différences d'intensité pour un stimulus donné dans des environnements similaires tandis que la deuxième consistait à mesurer l'effet de la durée sur la perception de l'intensité. Les résultats obtenus de l'analyse expérimentale semblent indiquer qu'une variation d'intensité de l'ampleur de celles observées pour l'intensité intrinsèque des voyelles se situe, dans le meilleur des cas, aux franges de la perception en contexte linguistique (voyelles dans des mots isolés ou dans des phrases). L'effet d'une variation de la durée intrinsèque sur la perception de l'intensité, toujours en contexte linguistique, semble quant à lui plus assuré pour des variations de durée comparables à celles que l'on observe avec la durée intrinsèque des voyelles.