Is there one or two theres? : a look at existential and locative there

Dans la littérature, il est souvent soutenu que le there existentiel et le there locatif sont deux mots distincts en raison de caractéristiques divergentes sur les plans sémantiques, phonologiques et syntaxiques. Par contre, d'autres caractéristiques à ces mêmes niveaux suggèrent plutôt que ces...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Coonrod, Diana
Format: Others
Language:en
Published: 2004
Subjects:
Online Access:http://constellation.uqac.ca/671/1/18234917.pdf
id ndltd-Quebec-oai-constellation.uqac.ca-671
record_format oai_dc
spelling ndltd-Quebec-oai-constellation.uqac.ca-6712017-07-20T17:51:11Z http://constellation.uqac.ca/671/ Is there one or two theres? : a look at existential and locative there Coonrod, Diana Linguistique Dans la littérature, il est souvent soutenu que le there existentiel et le there locatif sont deux mots distincts en raison de caractéristiques divergentes sur les plans sémantiques, phonologiques et syntaxiques. Par contre, d'autres caractéristiques à ces mêmes niveaux suggèrent plutôt que ces deux emplois ne sont que des variantes du même mot. Ceci a donné lieu à deux interprétations de la notion de there, un problème fondamental et non résolu qui est le sujet de ce mémoire. Dans le présent travail, ce problème est abordé dans la perspective de la linguistique guillaumienne où la signification d'un mot est conçue comme un potentiel sous-jacent pouvant se réaliser dans le discours avec diverses actualisations de ce signifié de puissance. Il est proposé dans ce mémoire que la clef de la problématique du there, qui a fait l'objet de nombreuses recherches au cours des trente dernières années, se trouve dans une meilleure compréhension du there locatif. On y trouve que le comportement du there locatif n'est pas assimilable à celui d'un pronom, et qu'il ne fonctionne pas par substitution. En fait, le there locatif s'explique le mieux en terme d'un processus associatif tripartite plutôt qu'un du processus bipartite caractéristique des pronoms. Plus précisément, le there locatif (1) s'associe avec des référents, (2) qui reconfigurent son espace encore indéfini, (3) ce qui amène à la création d'un lieu où entrent en scène des événements ou des entités. On développe dans ce mémoire un modèle du processus associatif qui rend compte non seulement de l'utilisation concrète de l'espace, mais aussi de la capacité fonctionnelle du there existentiel, montrant ainsi que les deux emplois de there partagent la même capacité fonctionnelle. Un des arguments principaux en faveur de la thèse des deux there est que le there locatif porte toujours un accent tonique alors que le there existentiel n'en porte pas. Toutefois, on montre ici l'existence de paires minimales mettant deux there en contraste dans la construction verbe + there au niveau discursif, ce qui suggère que l'accent tonique est un élément contrastif signalant une variation de sens. Dans cette construction, le there accentué (par exemple, sit there) crée un espace défini alors que le there non accentué (par exemple, sit there) donne lieu à un espace de nature plus subjective. Ces paires phonologiques à démarcation sémantique sont similaires à l'opposition entre le there locatif et le there existentiel dans l'inversion, ce qui est une preuve de l'existence d'un système où le there existentiel n'est rien de plus qu'un emploi particulier d'un signifié de puissanciell sous-jacent. Sur le plan sémantique, there locatif est beaucoup plus diversifié qu'on le croyait, car il a la capacité de configurer non seulement un sens locatif ou temporel, mais peut également exprimer diverses abstractions relatives à l'espace. De plus, there locatif peut évoquer d'autres significations de nature subjective, comme celle de « l'occupation minimale d'un espace » défini par l'action. Également, la réalisation de notions de « présence » et « d'existence » est possible, de même que diverses combinaisons de ces significations. Sémantiquement, ceci suggère l'existence d'une seule potentialité sous-jacente du sens de there, avec une capacité de réaliser un éventail étendue de sens, allant d'emplois référentiels objectifs à d'autres plus subjectifs, modifiables par le contexte, la syntaxe et l'accentuation. 2004 Thèse ou mémoire de l'UQAC NonPeerReviewed application/pdf en http://constellation.uqac.ca/671/1/18234917.pdf Coonrod Diana. (2004). Is there one or two theres? : a look at existential and locative there. Mémoire de maîtrise, Université Laval .. doi:10.1522/18234917
collection NDLTD
language en
format Others
sources NDLTD
topic Linguistique
spellingShingle Linguistique
Coonrod, Diana
Is there one or two theres? : a look at existential and locative there
description Dans la littérature, il est souvent soutenu que le there existentiel et le there locatif sont deux mots distincts en raison de caractéristiques divergentes sur les plans sémantiques, phonologiques et syntaxiques. Par contre, d'autres caractéristiques à ces mêmes niveaux suggèrent plutôt que ces deux emplois ne sont que des variantes du même mot. Ceci a donné lieu à deux interprétations de la notion de there, un problème fondamental et non résolu qui est le sujet de ce mémoire. Dans le présent travail, ce problème est abordé dans la perspective de la linguistique guillaumienne où la signification d'un mot est conçue comme un potentiel sous-jacent pouvant se réaliser dans le discours avec diverses actualisations de ce signifié de puissance. Il est proposé dans ce mémoire que la clef de la problématique du there, qui a fait l'objet de nombreuses recherches au cours des trente dernières années, se trouve dans une meilleure compréhension du there locatif. On y trouve que le comportement du there locatif n'est pas assimilable à celui d'un pronom, et qu'il ne fonctionne pas par substitution. En fait, le there locatif s'explique le mieux en terme d'un processus associatif tripartite plutôt qu'un du processus bipartite caractéristique des pronoms. Plus précisément, le there locatif (1) s'associe avec des référents, (2) qui reconfigurent son espace encore indéfini, (3) ce qui amène à la création d'un lieu où entrent en scène des événements ou des entités. On développe dans ce mémoire un modèle du processus associatif qui rend compte non seulement de l'utilisation concrète de l'espace, mais aussi de la capacité fonctionnelle du there existentiel, montrant ainsi que les deux emplois de there partagent la même capacité fonctionnelle. Un des arguments principaux en faveur de la thèse des deux there est que le there locatif porte toujours un accent tonique alors que le there existentiel n'en porte pas. Toutefois, on montre ici l'existence de paires minimales mettant deux there en contraste dans la construction verbe + there au niveau discursif, ce qui suggère que l'accent tonique est un élément contrastif signalant une variation de sens. Dans cette construction, le there accentué (par exemple, sit there) crée un espace défini alors que le there non accentué (par exemple, sit there) donne lieu à un espace de nature plus subjective. Ces paires phonologiques à démarcation sémantique sont similaires à l'opposition entre le there locatif et le there existentiel dans l'inversion, ce qui est une preuve de l'existence d'un système où le there existentiel n'est rien de plus qu'un emploi particulier d'un signifié de puissanciell sous-jacent. Sur le plan sémantique, there locatif est beaucoup plus diversifié qu'on le croyait, car il a la capacité de configurer non seulement un sens locatif ou temporel, mais peut également exprimer diverses abstractions relatives à l'espace. De plus, there locatif peut évoquer d'autres significations de nature subjective, comme celle de « l'occupation minimale d'un espace » défini par l'action. Également, la réalisation de notions de « présence » et « d'existence » est possible, de même que diverses combinaisons de ces significations. Sémantiquement, ceci suggère l'existence d'une seule potentialité sous-jacente du sens de there, avec une capacité de réaliser un éventail étendue de sens, allant d'emplois référentiels objectifs à d'autres plus subjectifs, modifiables par le contexte, la syntaxe et l'accentuation.
author Coonrod, Diana
author_facet Coonrod, Diana
author_sort Coonrod, Diana
title Is there one or two theres? : a look at existential and locative there
title_short Is there one or two theres? : a look at existential and locative there
title_full Is there one or two theres? : a look at existential and locative there
title_fullStr Is there one or two theres? : a look at existential and locative there
title_full_unstemmed Is there one or two theres? : a look at existential and locative there
title_sort is there one or two theres? : a look at existential and locative there
publishDate 2004
url http://constellation.uqac.ca/671/1/18234917.pdf
work_keys_str_mv AT coonroddiana isthereoneortwotheresalookatexistentialandlocativethere
_version_ 1718502033027235840