Étude des partenariats économiques entre les communautés autochtones et l’industrie forestière au Québec

Le partage équitable des bénéfices reliés au développement des ressources forestières est un enjeu très important au Canada, comme dans plusieurs autres pays. La création de partenariats économiques entre les communautés autochtones et l’industrie forestière (PECAI) est une solution envisageable afi...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Dura, Helin-Subhi
Other Authors: Beaudoin, Jean-Michel
Format: Dissertation
Language:English
Published: Université Laval 2020
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/20.500.11794/66576
Description
Summary:Le partage équitable des bénéfices reliés au développement des ressources forestières est un enjeu très important au Canada, comme dans plusieurs autres pays. La création de partenariats économiques entre les communautés autochtones et l’industrie forestière (PECAI) est une solution envisageable afin de favoriser une plus grande participation autochtone dans le secteur forestier. Pourtant, l’information disponible à ce sujet est rare et commence à dater. Ce mémoire se présente sous la forme d’un article scientifique qui sera soumis à la revue international forestry review, dans le cadre d’une édition spéciale du congrès quinquennal IUFRO. Il vise à répondre aux deux questions suivantes : 1) Quelles sont les structures que peuvent prendre les PECAI et quelle est l’incidence de ses structures sur la relation entre les parties ? et 2) quels sont les capitaux nécessaires à la création de PECAI, afin qu’ils puissent répondre aux critères de partage équitable, tout en générant des retombées mutuellement profitables? Pour y répondre, nous avons réalisé 21 entrevues semi-dirigées auprès de représentants du milieu autochtone et industriel, dans quatre régions forestières au Québec. Cette étude montre que les PECAI au Québec se structurent en arrangement informel ou en arrangement formel. Ces derniers prennent la forme de services contractuels, d’ententes de principes et de coentreprises. L’importance accordé aux arrangements informels indique que c’est surtout la qualité des relations qui assure une bonne performance et une expérience satisfaisante pour les partenaires, plutôt que le type de PECAI. De plus, la pérennité des PECAI dépend de ressources qui prennent la forme de capitaux (humain, social, politique et financier) Il s’agit de ressources qui, lorsque mobilisées, soutiennent l’atteinte des objectifs du partenariat. Cette étude peut d’abord servir de guides aux communautés autochtones et entreprises non autochtones qui souhaitent s’engager dans la création et le développement de PECAI. Ensuite, elle peut aussi servir aux gouvernements et aux ONG qui souhaitent les soutenir.