Impact de la restriction cognitive sur le stress, les sensations d'appétit et les rages alimentaires au cours d'une restriction énergétique chez des femmes présentant une obésité
La proportion de personnes aux prises avec des problèmes d’obésité dans nos sociétés ne cesse de s’accroître et a notamment contribué au développement de nombreuses approches de gestion du poids. Plusieurs de ces méthodes valorisent conjointement l’adoption de restriction énergétique et cognitive af...
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Format: | Dissertation |
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Université Laval
2015
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S 405 UL 2015 Régimes amaigrissants Régimes amaigrissants -- Aspect psychologique Obésité chez la femme Appétit Stress Morin, Isabelle Impact de la restriction cognitive sur le stress, les sensations d'appétit et les rages alimentaires au cours d'une restriction énergétique chez des femmes présentant une obésité |
description |
La proportion de personnes aux prises avec des problèmes d’obésité dans nos sociétés ne cesse de s’accroître et a notamment contribué au développement de nombreuses approches de gestion du poids. Plusieurs de ces méthodes valorisent conjointement l’adoption de restriction énergétique et cognitive afin d’induire une perte de poids et en favoriser le maintien. Toutefois, le succès à long terme de ces méthodes demeure peu probant. Ainsi, bien que la restriction cognitive soit valorisée par certains, son efficacité a également été remise en question par d’autres. Par ailleurs, l’impact isolé de la restriction cognitive n’a pas encore été clairement mis à jour puisque la majorité des études de perte de poids réalisées jusqu’à maintenant ont toujours été menées dans un contexte conjoint de restriction énergétique et cognitive. Les résultats présentés dans ce mémoire mettent donc en lumière l’importance de s’attarder à cette problématique. Ainsi, des femmes soumises à une diète rassasiante à faible densité énergétique comblant 85 % de leur besoin énergétique dans un contexte favorisant ou non l’augmentation de la restriction cognitive n’ont pas démontré de différences significatives dans leurs comportements alimentaires. Elles ont toutes diminué leur score de désinhibition, de sensation de faim, de rage alimentaire et de stress perçu dans le contexte d’une intervention nutritionnelle contrôlée de même que lors d’un suivi à trois mois post-intervention. De plus, les sensations d’appétit telles qu’évaluées dans le contexte d’un déjeuner standardisé n’ont pas varié entre les deux conditions suite à l’intervention. En somme, ces résultats suggèrent qu’une modeste augmentation de la restriction cognitive dans le cadre d’une alimentation équilibrée à faible densité énergétique ne semble pas entraîner d’impacts négatifs sur les facteurs régulant le bilan énergétique dans un contexte de restriction calorique. === The proportion of people with obesity in our society continues to increase. This situation had led to the development of numerous weight management approaches. The majority of these approaches involve both caloric restriction and cognitive dietary restraint in order to promote weight management. However, long-term success of these methods remains relatively low. While some authors value the importance of cognitive dietary restraint, its long-term effectiveness has also been questioned considering the high failure rate in weight management strategies. Furthermore, the isolated impact of cognitive dietary restraint has not been clearly investigated since the majority of studies performed to date have always been conducted in traditional intervention contexts where caloric restriction and cognitive dietary restraint are both present. The results presented in this master thesis therefore highlight the importance to focus on this issue. Thus, women provided with a satiating low energy density diet corresponding to 85% of their energy needs and assigned to a condition favoring or not an increase in cognitive dietary restraint did not show any difference in their eating behaviors. In both groups, disinhibition, hunger, craving and perceived stress all decreased in response to a controlled intervention as at the three-month follow-up. No significant differences were found in appetite sensation as evaluated with a standardized breakfast following the intervention. The present results suggest that a slight increase in CDR has no negative impact on factors regulating energy balance in the context of energy restriction. |
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