Summary: | Au cours des 20 dernières années, la mondialisation des marchés a pris une ampleur inégalée et s’étend désormais à la quasi-totalité de la planète pour en venir aujourd’hui à coloniser des domaines qui étaient encore hier sous la juridiction exclusive de l’État. L’éducation, outil par excellence de l’égalité des chances et de la formation citoyenne, est dans la mire de cette vague néolibérale orchestrée par les grandes instances économiques mondiales que sont l’OMC et l’OCDE. La formation des jeunes au sein d’institutions scolaires, qui est d’une importance capitale pour la stabilité et le renouvellement de nos sociétés, est dorénavant sérieusement menacée par des accords économiques supranationaux qui entraînent d’importants changements au cœur même de nos systèmes d’éducation. Ce mémoire se penche sur l’expérience de la Nouvelle Zélande pour étudier les impacts de l’emprise de la mondialisation sur l’enseignement public. === Over the last 20 years market globalisation has, on an unprecedented scale, spread to nearly every corner of the globe, and is colonising sectors that were until now exclusively government-run. Education, a key tool for instilling the notions of equal opportunity and civic responsibility, finds itself in the path of these sweeping reforms, orchestrated by the global economic bodies of the WTO and the OECD. Children’s learning within educational institutions, of vital importance to the stability and renewal of our societies, is now threatened by international economic agreements that oblige significant reforms to the very core of our educational systems. This thesis examines the case of New Zealand in order to study the impact of globalisation on public education.
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