Corrosion et protection du nickel en milieux aqueux faiblement alcalins

[Benzotriazole ; BTAH ]. === Le comportement électrochimique d'une électrode de nickel en milieux aqueux faiblement alcalins (tampon H₂C0₃/HCO₃CO₃²⁻, pH 7,2-10,2) a été étudié dans le but d' identifier les processus de corrosion généralisée et localisée qu'induit un tel environnement....

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Ouellet, Steeven
Other Authors: Pézolet, Michel
Format: Dissertation
Language:French
Published: Université Laval 2009
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/20.500.11794/20652
Description
Summary:[Benzotriazole ; BTAH ]. === Le comportement électrochimique d'une électrode de nickel en milieux aqueux faiblement alcalins (tampon H₂C0₃/HCO₃CO₃²⁻, pH 7,2-10,2) a été étudié dans le but d' identifier les processus de corrosion généralisée et localisée qu'induit un tel environnement. Dans le milieu étudié, le nickel affiche un comportement électrochimique qui n'est pas influencé par la concentration des diverses espèces en fonction du pH. L'eau et les ions hydroxyle présents en solution sont principalement responsables de la passivation du nickel, contrôlant ainsi la compétition qui survient entre la mise en solution du nickel et la formation d'un film passivant protecteur. Afin de ralentir la mise en solution d'ions métalliques de nickel, l'effet d'un inhibiteur de corrosion organique, le benzotriazole, a été étudié. De faibles concentrations, entre 10-6 et 10-3 M, suffisent pour inhiber la corrosion généralisée du nickel dans une solution tampon de carbonate. Des mesures électrochimiques ont permis de déterminer que l'espèce responsable de cette inhibition de la corrosion généralisée du nickel est le benzotriazole sous forme neutre (BTAH). Le benzotriazole s'avère cependant inefficace contre la corrosion localisée induite par les ions chlorure. Une méthode de protection anodique a été étudiée afin de combattre la corrosion localisée induite par les ions chlorure. La formation d'un film bicouche protecteur a été réalisée dans des conditions d'anodisation bien précises. La couche interne qui agit comme une barrière envers les espèces agressives, identifiée par spectroscopie Raman, est constituée de NiO, tandis que la couche externe, identifiée par la combinaison d'analyses électrochimiques et de la spectroscopie de photoélectrons X, s'avère être β-Ni(OH)₂. Le film peu soluble ainsi formé s'épaissit en fonction du temps d'anodisation.