La loterie comme source de financement de l'éducation
Est-ce que la loterie peut être un moyen efficace pour financer l'éducation sous forme de bourses d'étude? Dans la littérature économique, lorsque la loterie est comparée à une autre forme de taxes, celle-ci semble inefficace puisque la loterie comporte de grandes distortions dans les prix...
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Format: | Dissertation |
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Université Laval
2008
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Online Access: | http://hdl.handle.net/20.500.11794/20192 |
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ndltd-LAVAL-oai-corpus.ulaval.ca-20.500.11794-201922020-07-25T05:09:52Z La loterie comme source de financement de l'éducation Champagne, Michael Dessy, Sylvain E. HB 31.5 UL 2008 C449 Loteries -- Modèles économétriques Bourses d'études -- Modèles économétriques Éducation -- Finances Est-ce que la loterie peut être un moyen efficace pour financer l'éducation sous forme de bourses d'étude? Dans la littérature économique, lorsque la loterie est comparée à une autre forme de taxes, celle-ci semble inefficace puisque la loterie comporte de grandes distortions dans les prix. Par contre, lorsque celle-ci est comparée à une autre forme de contribution volontaire, la loterie rapporte plus de fonds. Elle est donc plus efficace, car les gens vont trouver un bénéfice additionnel à la participation, soit la possibilité de gagner un lot. Dans le modèle présenté, le gouvernement possède un fonds fixe, qu'il doit utiliser pour financer des bourses d'excellence aux études. Avec ce fonds, le gouvernement a le choix de créer une loterie ou de le distribuer directement en bourses d'excellence. La suite de l'analyse suppose que le fonds provenant de la loterie est plus élevé que le fonds initial, donc que la loterie est efficace et créée par le gouvernement. De ce fait, l'objectif du travail est d'étudier les déterminants de la participation de la loterie, soit les frais de participation à la loterie et la valeur d'un lot gagnant. Pour atteindre cet objectif, nous utilisons un modèle à trois périodes où chaque ménage est composé d'un parent et d'un enfant. À la première période, le parent travaille et doit choisir son niveau d'investissement dans l'éducation de son enfant. A cette période, le gouvernement annonce la création d'une loterie, dont le fonds récolté sera redistribué en bourses d'excellence pour les enfants. A la période 2, le parent est à la retraite et doit décider de sa participation ou de sa non-participation à la loterie. A cette période, si l'enfant gagne une bourse, il continue ses études au niveau tertiaire. Sinon, il n'obtient pas de revenu et passe cette période à la recherche d'un emploi. Chaque enfant qui reçoit une bourse deviendra un travailleur qualifié à la troisième période, puisque la bourse est primordiale à l'entrée au niveau d'éducation tertiaire. Dans ce contexte, pour maximiser le nombre de boursiers ainsi que le nombre de travailleurs qualifiés, le gouvernement doit miser sur une faible valeur des lots gagnants, ce qui implique une forte probabilité de gagner un lot. Si l'élasticité du nombre de participants par rapport au niveau des frais de participation est inférieure à 1, le gouvernement doit augmenter les frais de participation afin d'augmenter le nombre de boursiers et, par le fait même, le nombre de travailleurs qualifiés dans l'économie. Si cette élasticité est supérieure à 1, il doit alors miser sur une diminution des frais de participation. 2008 info:eu-repo/semantics/openAccess https://corpus.ulaval.ca/jspui/conditions.jsp info:eu-repo/semantics/masterThesis http://hdl.handle.net/20.500.11794/20192 fre iv, 51 f. application/pdf Université Laval |
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Est-ce que la loterie peut être un moyen efficace pour financer l'éducation sous forme de bourses d'étude? Dans la littérature économique, lorsque la loterie est comparée à une autre forme de taxes, celle-ci semble inefficace puisque la loterie comporte de grandes distortions dans les prix. Par contre, lorsque celle-ci est comparée à une autre forme de contribution volontaire, la loterie rapporte plus de fonds. Elle est donc plus efficace, car les gens vont trouver un bénéfice additionnel à la participation, soit la possibilité de gagner un lot. Dans le modèle présenté, le gouvernement possède un fonds fixe, qu'il doit utiliser pour financer des bourses d'excellence aux études. Avec ce fonds, le gouvernement a le choix de créer une loterie ou de le distribuer directement en bourses d'excellence. La suite de l'analyse suppose que le fonds provenant de la loterie est plus élevé que le fonds initial, donc que la loterie est efficace et créée par le gouvernement. De ce fait, l'objectif du travail est d'étudier les déterminants de la participation de la loterie, soit les frais de participation à la loterie et la valeur d'un lot gagnant. Pour atteindre cet objectif, nous utilisons un modèle à trois périodes où chaque ménage est composé d'un parent et d'un enfant. À la première période, le parent travaille et doit choisir son niveau d'investissement dans l'éducation de son enfant. A cette période, le gouvernement annonce la création d'une loterie, dont le fonds récolté sera redistribué en bourses d'excellence pour les enfants. A la période 2, le parent est à la retraite et doit décider de sa participation ou de sa non-participation à la loterie. A cette période, si l'enfant gagne une bourse, il continue ses études au niveau tertiaire. Sinon, il n'obtient pas de revenu et passe cette période à la recherche d'un emploi. Chaque enfant qui reçoit une bourse deviendra un travailleur qualifié à la troisième période, puisque la bourse est primordiale à l'entrée au niveau d'éducation tertiaire. Dans ce contexte, pour maximiser le nombre de boursiers ainsi que le nombre de travailleurs qualifiés, le gouvernement doit miser sur une faible valeur des lots gagnants, ce qui implique une forte probabilité de gagner un lot. Si l'élasticité du nombre de participants par rapport au niveau des frais de participation est inférieure à 1, le gouvernement doit augmenter les frais de participation afin d'augmenter le nombre de boursiers et, par le fait même, le nombre de travailleurs qualifiés dans l'économie. Si cette élasticité est supérieure à 1, il doit alors miser sur une diminution des frais de participation. |
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