Summary: | La présente étude fait partie d’un projet multidisciplinaire effectué à l’université américaine de Beyrouth. Elle est basée sur un échantillon de 798 individus dans trois communautés rurales libanaises ainsi qu’une analyse de marché et des politiques gouvernementales. Cette étude tente d’élucider si la qualité alimentaire est sacrifiée pour la quantité alimentaire dans une recherche de sécurité alimentaire. Une plus grande diversité alimentaire telle que définie par une consommation plus variée en groupes alimentaires est associée avec une plus grande sécurité alimentaire. En revanche, la collecte de plantes sauvages est associée à une plus grande insécurité alimentaire et l’auto-production d’aliments ne semble pas protéger de l’insécurité alimentaire. L’analyse des paniers normaux et « santé » montre qu’une alimentation diversifiée et plus saine est économiquement atteignable dans les communautés étudiées. Cependant, l’adoption de choix alimentaires plus sains est possiblement faite à l’encontre d’une politique gouvernementale qui n’encourage pas les aliments santé. === As part of a larger interdisciplinary project at the American University of Beirut, this research is based on a survey of 798 individuals in three rural areas of Lebanon, a market survey and analysis of government policy. It asks if a trade-off is being made between food quantity and food quality in the attempt to achieve food security. More dietary diversity, measured by food groups, is found to be associated with greater food security; wild plant collection is associated with food insecurity due to problems of endogeneity; and self-production of food was not significantly correlated with food security. Analysis of normal and ‘healthy’ food baskets show that healthier, diverse diets are indeed within the economic reach of people in these communities, however the choice of better quality diets may be undercut by current government policies which unwittingly promote unhealthy foods.
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