Gestion de l'eau de pluie en milieu urbain : intégration des arbres dans les systèmes de biorétention
Le logiciel RECARGA est utilisé pour modéliser la teneur en eau des cellules biorétention en comparant deux taux de conductivité hydraulique (0,5cm/hr et 5,7cm/hr) et l’impact sur le la croissance des arbres. La réalisation d’un site permet l’observation du développement des arbres du mois d’août...
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Format: | Others |
Published: |
École de technologie supérieure
2010
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Online Access: | http://espace.etsmtl.ca/641/1/GLORIEUX_M%C3%A9lanie.pdf http://espace.etsmtl.ca/641/2/GLORIEUX_M%C3%A9lanie%2Dweb.pdf |
Summary: | Le logiciel RECARGA est utilisé pour modéliser la teneur en eau des cellules biorétention en
comparant deux taux de conductivité hydraulique (0,5cm/hr et 5,7cm/hr) et l’impact sur le la
croissance des arbres. La réalisation d’un site permet l’observation du développement des
arbres du mois d’août 2009 à août 2010. Pour les végétaux, la disponibilité de l’eau dans le
sol au niveau racinaire varie selon les précipitations, et l’humidité du sol contribue à la
capacité de photosynthèse de la plante et donc son développement. La conductivité
hydraulique du substrat et son épaisseur sont les facteurs clés pour la survie des plantes dans
ces systèmes. La quantité d’évènements de flétrissement augmente et dure plus longtemps
avec un substrat de conductivité hydraulique plus élevée. Inversement, lorsque la
conductivité est moins élevée, les moments d’inondations et de débordements augmentent.
Les résultats de la modélisation indiquent que les cellules peuvent retenir sur le site par
évaporation et recharge du sol de 45 à 97% de l’eau de pluie. De plus, un calcul
d’interception des Quercus rubra, Quercus bicolor et Acer rubrum démontre que chaque
arbre peut intercepter de 2,1 m3 à 12,9 m3 de pluie pour les périodes identifiées, représentant
1,6 à 8 % du volume annuel. Le volume d’interception est plus important lors d’une année
avec une majorité de plus petits évènements. À maturité, les arbres pourraient diminuer la
quantité totale d’eau de pluie acheminée dans les cellules, diminuer l’eau accessible aux
autres plantes et augmenter les situations de flétrissement et de pertes de végétaux. |
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