L'homme qui racontait des histoires ; suivi de, "Le bâton brisé"

L'homme qui racontait des histoires est une expérience littéraire sur le phénomène de la voix et sur l'impact de la matérialité du texte sur celle-ci. Trois voix différentes racontent des épisodes d'une même histoire. Pourtant, les trois voix proviennent de la même plume. C'est e...

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Bibliographic Details
Main Author: Boisvert, Julien-Pier
Format: Others
Published: 2011
Subjects:
Online Access:http://www.archipel.uqam.ca/4877/1/M12428.pdf
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spelling ndltd-LACETR-oai-collectionscanada.gc.ca-QMUQ.48772013-10-04T04:05:17Z L'homme qui racontait des histoires ; suivi de, "Le bâton brisé" Boisvert, Julien-Pier Création littéraire Écriture romanesque Langage Langage poétique Style littéraire L'homme qui racontait des histoires est une expérience littéraire sur le phénomène de la voix et sur l'impact de la matérialité du texte sur celle-ci. Trois voix différentes racontent des épisodes d'une même histoire. Pourtant, les trois voix proviennent de la même plume. C'est en jouant sur la relation entre les voix narratives et le langage qu'elles utilisent comme rapport au monde que se construit le roman. Chacune de ces voix porte en son sein une vision du langage qui l'anime, et cette vision langagière est intrinsèquement liée à une façon de voir le monde. Trois voix, trois postures langagières, trois perceptions du monde. Le bâton brisé témoigne de prises de position sur deux enjeux de l'écriture romanesque. Le premier : la fiction comme moteur de l'esprit du roman, ainsi que l'appelle Kundera, qui invoque l'ambiguïté et le questionnement comme raisons d'être principales de l'écriture romanesque. Le second enjeu : un engagement pour une stylistique personnelle par opposition à l'académisme, le style journaleux, comme l'appelle Céline, celui des prosateurs imperméables à l'émotivité du langage, dont les mots étouffent toute possibilité de ressentir; un engagement, donc, pour une langue vivante, libérée de ses mécanismes lourds, une langue qui se joue d'elle-même, qui s'amuse avec ses propres règles, une langue travaillée avec minutie afin qu'elle puisse résonner dans la tête du lecteur grâce à sa prosodie, à son rythme, à son écart par rapport à la langue normative, celle de tous les jours, celle qui ne saurait animer un roman, sauf à être sublimée par le style. ______________________________________________________________________________ 2011-06 Mémoire accepté NonPeerReviewed application/pdf http://www.archipel.uqam.ca/4877/1/M12428.pdf Boisvert, Julien-Pier (2011). « L'homme qui racontait des histoires ; suivi de, "Le bâton brisé" » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études littéraires. http://www.archipel.uqam.ca/4877/
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Boisvert, Julien-Pier
L'homme qui racontait des histoires ; suivi de, "Le bâton brisé"
description L'homme qui racontait des histoires est une expérience littéraire sur le phénomène de la voix et sur l'impact de la matérialité du texte sur celle-ci. Trois voix différentes racontent des épisodes d'une même histoire. Pourtant, les trois voix proviennent de la même plume. C'est en jouant sur la relation entre les voix narratives et le langage qu'elles utilisent comme rapport au monde que se construit le roman. Chacune de ces voix porte en son sein une vision du langage qui l'anime, et cette vision langagière est intrinsèquement liée à une façon de voir le monde. Trois voix, trois postures langagières, trois perceptions du monde. Le bâton brisé témoigne de prises de position sur deux enjeux de l'écriture romanesque. Le premier : la fiction comme moteur de l'esprit du roman, ainsi que l'appelle Kundera, qui invoque l'ambiguïté et le questionnement comme raisons d'être principales de l'écriture romanesque. Le second enjeu : un engagement pour une stylistique personnelle par opposition à l'académisme, le style journaleux, comme l'appelle Céline, celui des prosateurs imperméables à l'émotivité du langage, dont les mots étouffent toute possibilité de ressentir; un engagement, donc, pour une langue vivante, libérée de ses mécanismes lourds, une langue qui se joue d'elle-même, qui s'amuse avec ses propres règles, une langue travaillée avec minutie afin qu'elle puisse résonner dans la tête du lecteur grâce à sa prosodie, à son rythme, à son écart par rapport à la langue normative, celle de tous les jours, celle qui ne saurait animer un roman, sauf à être sublimée par le style. ______________________________________________________________________________
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