Lecture et interprétation : le langage à l'épreuve du sens

On a coutume de voir dans l'absurde l'échec du langage à communiquer son sens. Une telle absence de sens au cœur même du langage ne devrait-elle pas remettre en question son efficacité? L'auteur tente de montrer que le concept d'absurde est pris dans les rets de la dialectique, c...

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Bibliographic Details
Main Author: Plante, Maxime
Format: Others
Published: 2012
Subjects:
Online Access:http://www.archipel.uqam.ca/4661/1/M12463.pdf
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spelling ndltd-LACETR-oai-collectionscanada.gc.ca-QMUQ.46612013-10-04T04:04:42Z Lecture et interprétation : le langage à l'épreuve du sens Plante, Maxime Absurde Art d'écrire Interprétation Langage Lecture Philosophie du langage Philosophie politique Poétique Signification On a coutume de voir dans l'absurde l'échec du langage à communiquer son sens. Une telle absence de sens au cœur même du langage ne devrait-elle pas remettre en question son efficacité? L'auteur tente de montrer que le concept d'absurde est pris dans les rets de la dialectique, car il est toujours assimilé à une négativité toujours productive. N'y a-t-il pas lieu pourtant de penser l'absurde en dehors de toute pensée dialectique - sans référence à une finalité, une utilité ou un sens ultime - en se basant sur l'expérience du texte dans la lecture? Une telle tentative nous projette au cœur du jeu de l'écriture et montre qu'en dehors de tout volontarisme de la part de l'auteur ou du lecteur un certain poétique les frappe avant toute intériorisation. Une telle rencontre n'est pas un prélude à la donation de sens mais la nuit de la désorientation. Celle-ci sera porteuse d'une expérience marquante pour la subjectivité du sujet sans posséder une quelconque valeur dans l'ordre de la connaissance. Le toucher du poétique engage le lecteur à la dissolution de sa subjectivité dans l'optique d'une communication qui serait pré-politique. Que signifie cet engagement lorsqu'on le confronte à des auteurs comme Derrida et Lévinas qui placent l'intentionnalité et la décision au cœur de leur pensée? Loin de compromettre la pensée du poétique, la réflexion de ces auteurs permet de la pousser plus avant vers une redéfinition de la liberté autour du motif de responsabilité à l'égard de l'Autre. Une telle responsabilité peut-elle être finalement le noyau constitutif de la subjectivité et le lien entre éthique et politique qui permet de penser une justice inconditionnelle? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : lecture, écriture, interprétation, absurde, poétique, langage 2012-03 Mémoire accepté NonPeerReviewed application/pdf http://www.archipel.uqam.ca/4661/1/M12463.pdf Plante, Maxime (2012). « Lecture et interprétation : le langage à l'épreuve du sens » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en science politique. http://www.archipel.uqam.ca/4661/
collection NDLTD
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Interprétation
Langage
Lecture
Philosophie du langage
Philosophie politique
Poétique
Signification
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Langage
Lecture
Philosophie du langage
Philosophie politique
Poétique
Signification
Plante, Maxime
Lecture et interprétation : le langage à l'épreuve du sens
description On a coutume de voir dans l'absurde l'échec du langage à communiquer son sens. Une telle absence de sens au cœur même du langage ne devrait-elle pas remettre en question son efficacité? L'auteur tente de montrer que le concept d'absurde est pris dans les rets de la dialectique, car il est toujours assimilé à une négativité toujours productive. N'y a-t-il pas lieu pourtant de penser l'absurde en dehors de toute pensée dialectique - sans référence à une finalité, une utilité ou un sens ultime - en se basant sur l'expérience du texte dans la lecture? Une telle tentative nous projette au cœur du jeu de l'écriture et montre qu'en dehors de tout volontarisme de la part de l'auteur ou du lecteur un certain poétique les frappe avant toute intériorisation. Une telle rencontre n'est pas un prélude à la donation de sens mais la nuit de la désorientation. Celle-ci sera porteuse d'une expérience marquante pour la subjectivité du sujet sans posséder une quelconque valeur dans l'ordre de la connaissance. Le toucher du poétique engage le lecteur à la dissolution de sa subjectivité dans l'optique d'une communication qui serait pré-politique. Que signifie cet engagement lorsqu'on le confronte à des auteurs comme Derrida et Lévinas qui placent l'intentionnalité et la décision au cœur de leur pensée? Loin de compromettre la pensée du poétique, la réflexion de ces auteurs permet de la pousser plus avant vers une redéfinition de la liberté autour du motif de responsabilité à l'égard de l'Autre. Une telle responsabilité peut-elle être finalement le noyau constitutif de la subjectivité et le lien entre éthique et politique qui permet de penser une justice inconditionnelle? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : lecture, écriture, interprétation, absurde, poétique, langage
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