Les pratiques relationnelles au Québec reconsidérées en fonction des réseaux d'échanges : la ville contemporaine et l'économie
Ce mémoire a pour objectif principal de reconsidérer les enjeux théoriques et pratiques de l'art relationnel en ciblant la question de la relation et en l'analysant en lien avec les réseaux d'échanges à la base de la société contemporaine : l'espace de la ville et l'espace d...
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ndltd-LACETR-oai-collectionscanada.gc.ca-QMUQ.40472013-10-04T04:04:09Z Les pratiques relationnelles au Québec reconsidérées en fonction des réseaux d'échanges : la ville contemporaine et l'économie Gosselin-Turcotte, Gabrielle Art québécois Aspect économique Esthétique relationnelle Échange Société Ville Ce mémoire a pour objectif principal de reconsidérer les enjeux théoriques et pratiques de l'art relationnel en ciblant la question de la relation et en l'analysant en lien avec les réseaux d'échanges à la base de la société contemporaine : l'espace de la ville et l'espace de l'économie. Dans un premier temps, nous abordons des pratiques qui réintroduisent des situations d'échanges conviviales et engagées dans la ville contemporaine. Ce faisant, les artistes problématiseraient la généralisation des transactions économiques et la solitude qui définissent l'expérience urbaine actuelle et permettraient l'ouverture d'espaces où le lien social serait (ré)activé. Dans un deuxième temps, nous analysons des œuvres qui reposent sur l'aménagement d'espaces interstitiels où sont testés de nouveaux usages de l'espace. En détournant ce qui définit la ville et en y réintégrant des situations d'échanges inédites, ces tactiques résisteraient à la spectacularisation de la ville surmoderne. Dans un troisième temps nous étudions un cas de figure unique où l'artiste s'immisce dans le réseau des relations économiques pour en subvertir le fonctionnement dans le but de pervertir et d'anticiper sa destruction. Plus encore, il s'agirait de réintroduire du dissensus et de l'indécidabilité dans l'espace de l'économie pour résister au consensus et à la surdétermination de l'expérience contemporaine. En définissant les pratiques relationnelles comme des tactiques de résistance, nous démontrons que les enjeux des œuvres se situent au-delà des principes d'utopie et de consensus auxquels Nicolas Bourriaud a rattaché toute la question de l'art relationnel. Nous contribuons également à clarifier ce que nous entendons par « art relationnel » au Québec. Notre étude se fonde sur l'analyse d'œuvres d'artistes québécois où s'exprime de manière particulièrement significative un rapport au réseau d'échanges comme le démontrent les œuvres de Devora Neumark, Massimo Guerrera, Rachel Echenberg, SYN, Jean-François Prost, Michel de Broin et Mathieu Beauséjour. Pour la plupart, ces artistes ont été considérés comme des exemples forts des pratiques relationnelles au Québec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art au Québec, art relationnel, art et ville, art et économie, réseau d'échange, don, tactique, résistance. 2011-01 Mémoire accepté NonPeerReviewed application/pdf http://www.archipel.uqam.ca/4047/1/M11904.pdf Gosselin-Turcotte, Gabrielle (2011). « Les pratiques relationnelles au Québec reconsidérées en fonction des réseaux d'échanges : la ville contemporaine et l'économie » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études des arts. http://www.archipel.uqam.ca/4047/ |
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Ce mémoire a pour objectif principal de reconsidérer les enjeux théoriques et pratiques de l'art relationnel en ciblant la question de la relation et en l'analysant en lien avec les réseaux d'échanges à la base de la société contemporaine : l'espace de la ville et l'espace de l'économie. Dans un premier temps, nous abordons des pratiques qui réintroduisent des situations d'échanges conviviales et engagées dans la ville contemporaine. Ce faisant, les artistes problématiseraient la généralisation des transactions économiques et la solitude qui définissent l'expérience urbaine actuelle et permettraient l'ouverture d'espaces où le lien social serait (ré)activé. Dans un deuxième temps, nous analysons des œuvres qui reposent sur l'aménagement d'espaces interstitiels où sont testés de nouveaux usages de l'espace. En détournant ce qui définit la ville et en y réintégrant des situations d'échanges inédites, ces tactiques résisteraient à la spectacularisation de la ville surmoderne. Dans un troisième temps nous étudions un cas de figure unique où l'artiste s'immisce dans le réseau des relations économiques pour en subvertir le fonctionnement dans le but de pervertir et d'anticiper sa destruction. Plus encore, il s'agirait de réintroduire du dissensus et de l'indécidabilité dans l'espace de l'économie pour résister au consensus et à la surdétermination de l'expérience contemporaine. En définissant les pratiques relationnelles comme des tactiques de résistance, nous démontrons que les enjeux des œuvres se situent au-delà des principes d'utopie et de consensus auxquels Nicolas Bourriaud a rattaché toute la question de l'art relationnel. Nous contribuons également à clarifier ce que nous entendons par « art relationnel » au Québec. Notre étude se fonde sur l'analyse d'œuvres d'artistes québécois où s'exprime de manière particulièrement significative un rapport au réseau d'échanges comme le démontrent les œuvres de Devora Neumark, Massimo Guerrera, Rachel Echenberg, SYN, Jean-François Prost, Michel de Broin et Mathieu Beauséjour. Pour la plupart, ces artistes ont été considérés comme des exemples forts des pratiques relationnelles au Québec.
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