La fermeture de General Motors de Boisbriand : heurs et malheurs de l'industrie automobile au Québec

Notre mémoire porte sur la fermeture, en 2002, de la seule usine d'assemblage automobile de la province du Québec, à Boisbriand, par la compagnie General Motors. Nous situons ce cas dans un contexte de crise du modèle de régulation fordiste et dans le contexte particulier du modèle québécois. N...

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Main Author: Boyer, Alexandre
Format: Others
Published: 2006
Subjects:
Online Access:http://www.archipel.uqam.ca/2722/1/M9388.pdf
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spelling ndltd-LACETR-oai-collectionscanada.gc.ca-QMUQ.27222013-10-04T04:02:59Z La fermeture de General Motors de Boisbriand : heurs et malheurs de l'industrie automobile au Québec Boyer, Alexandre General Motors Corporation Industrie automobile Fermeture d'usine Usine d'assemblage Impact économique Boisbriand (Québec) Québec (Province) Notre mémoire porte sur la fermeture, en 2002, de la seule usine d'assemblage automobile de la province du Québec, à Boisbriand, par la compagnie General Motors. Nous situons ce cas dans un contexte de crise du modèle de régulation fordiste et dans le contexte particulier du modèle québécois. Nous sommes partis du principe que l'industrie automobile étant fortement intégrée, les impacts locaux de la fermeture de l'usine devaient être majeurs: effets directs, les emplois perdus, à l'usine, puis, en cascade, chez les sous-traitants qui avaient des contrats avec l'usine; puis indirects, sur la dynamique économique de la région et de la province, sur l'ensemble de la filière automobile du Québec. Enfin, d'un point de vue spécifiquement territorial, nous nous sommes interrogé sur la capacité du milieu de se restructurer après le départ d'un acteur productif majeur. Pour y arriver, nous avons réalisé une étude documentaire basée sur de nombreuses sources -radio, télévision, Internet, presse écrite -puis nous avons établi le système d'acteurs de la région étudiée. Ensuite, nous avons passé des entrevues avec certains de ces acteurs, qui nous ont permis de recueillir d'autant plus d'informations qu'ils provenaient de milieux institutionnels différents. Nos résultats nous ont surpris, et surprendront certainement le lecteur étranger au cas étudié. En fait, les impacts locaux de la fermeture de l'usine General Motors de Boisbriand sont minimes. Les emplois perdus (1300 licenciements) concernent, pour la plupart, des travailleurs proches de la retraite. Le réseau de sous-traitance automobile québécois était déjà en place avant la venue de GM dans la région, et n'a donc pas eu de problème grave à surmonter son départ. En fait, l'implantation de l'usine n'ayant pas eu d'effet structurant comme nous pouvions l'envisager avant l'étude du cas, la fermeture de Boisbriand pouvait difficilement avoir des effets déstructurants. Notre étude est, à notre connaissance, la première de ce type réalisée au Canada, et donc au Québec, et permet, pensons-nous, de mieux comprendre la spécificité québécoise et la réaction locale face à la mondialisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Stratégie, Développement, Local, Territorial, Post-fordisme, Modèle québécois. 2006 Mémoire accepté NonPeerReviewed application/pdf http://www.archipel.uqam.ca/2722/1/M9388.pdf Boyer, Alexandre (2006). « La fermeture de General Motors de Boisbriand : heurs et malheurs de l'industrie automobile au Québec » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en géographie. http://www.archipel.uqam.ca/2722/
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Québec (Province)
Boyer, Alexandre
La fermeture de General Motors de Boisbriand : heurs et malheurs de l'industrie automobile au Québec
description Notre mémoire porte sur la fermeture, en 2002, de la seule usine d'assemblage automobile de la province du Québec, à Boisbriand, par la compagnie General Motors. Nous situons ce cas dans un contexte de crise du modèle de régulation fordiste et dans le contexte particulier du modèle québécois. Nous sommes partis du principe que l'industrie automobile étant fortement intégrée, les impacts locaux de la fermeture de l'usine devaient être majeurs: effets directs, les emplois perdus, à l'usine, puis, en cascade, chez les sous-traitants qui avaient des contrats avec l'usine; puis indirects, sur la dynamique économique de la région et de la province, sur l'ensemble de la filière automobile du Québec. Enfin, d'un point de vue spécifiquement territorial, nous nous sommes interrogé sur la capacité du milieu de se restructurer après le départ d'un acteur productif majeur. Pour y arriver, nous avons réalisé une étude documentaire basée sur de nombreuses sources -radio, télévision, Internet, presse écrite -puis nous avons établi le système d'acteurs de la région étudiée. Ensuite, nous avons passé des entrevues avec certains de ces acteurs, qui nous ont permis de recueillir d'autant plus d'informations qu'ils provenaient de milieux institutionnels différents. Nos résultats nous ont surpris, et surprendront certainement le lecteur étranger au cas étudié. En fait, les impacts locaux de la fermeture de l'usine General Motors de Boisbriand sont minimes. Les emplois perdus (1300 licenciements) concernent, pour la plupart, des travailleurs proches de la retraite. Le réseau de sous-traitance automobile québécois était déjà en place avant la venue de GM dans la région, et n'a donc pas eu de problème grave à surmonter son départ. En fait, l'implantation de l'usine n'ayant pas eu d'effet structurant comme nous pouvions l'envisager avant l'étude du cas, la fermeture de Boisbriand pouvait difficilement avoir des effets déstructurants. Notre étude est, à notre connaissance, la première de ce type réalisée au Canada, et donc au Québec, et permet, pensons-nous, de mieux comprendre la spécificité québécoise et la réaction locale face à la mondialisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Stratégie, Développement, Local, Territorial, Post-fordisme, Modèle québécois.
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