Développement de substrats macromoléculaires utilisés pour des études de microscopie électrochimique à balayage

Le but de ce mémoire est de développer des substrats biologiques pour le Bio-SECM. Cette nouvelle méthode analytique est en émergence et elle est intéressante puisqu'elle permet des études électrochimiques appliquées aux systèmes biologiques, comme des cellules cancéreuses. Pour se faire, les c...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Beaulieu, Isabelle
Format: Others
Published: 2009
Subjects:
Online Access:http://www.archipel.uqam.ca/2258/1/M10898.pdf
Description
Summary:Le but de ce mémoire est de développer des substrats biologiques pour le Bio-SECM. Cette nouvelle méthode analytique est en émergence et elle est intéressante puisqu'elle permet des études électrochimiques appliquées aux systèmes biologiques, comme des cellules cancéreuses. Pour se faire, les cellules biologiques doivent être immobilisées sur des plastiques biocompatibles fonctionnalisés de façon à ce que les cellules soient disposées en ligne droite. En effet, si les cellules ont toujours la même disposition, la localisation par l'électrode est plus facile et rapide. Il s'agit donc d'un projet multidisciplinaire réunissant la biologie (culture cellulaire), la toxicologie et la chimie de surface. Afin de s'assurer de l'adhésion cellulaire, les surfaces de 2 plastiques, le Zeonor® 1060R et le polystyrène, sont modifiées par un traitement au plasma d'oxygène. Ceci permet l'ajout de groupements fonctionnels polaires contenant au moins un atome d'oxygène ce qui charge la surface et la rend hydrophile. Afin de vérifier si le traitement est efficace, des mesures d'AFM, de XPS et d'angles de contact sont effectuées. Ensuite, pour s'assurer de la biocompatibilité des surfaces, la vérification de l'état cellulaire est faite par microscopie à fluorescence en utilisant 3 fluorophores: l'Alexa fluor 488 couplé à l'Annexin V (début d'apoptose), le Hoechst 33258 (apoptose avancée) et l'iodure de propidium (nécrose). Enfin, l'adhésion de cellules alignées est faite grâce à des méthodes de lithographie, soit la photolithographie et la lithographie molle. Ces procédés permettent d'obtenir un moule de PDMS contenant des canaux microfluidiques dans lesquels les cellules sont injectées. Les principaux résultats montrent que les deux plastiques peuvent devenir hydrophiles suite au traitement au plasma puisqu'ils présentent des groupements carboxyliques et hydroxyliques à leur surface. Aussi, ils sont biocompatibles et même si la division cellulaire semble plus efficace sur le polystyrène, le Zeonor permet de former des lignes de cellules pouvant servir aux analyses électrochimiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cellules, Lithographie, Biocompatibilité, Fluorescence, Électrochimie.