The role of collective guilt in the righting of injustices perpetrated by powerful groups: Unravelling intrapsychic processes of collective guilt through indirect measures

Traditionally, psychologists have understood guilt as an intrapsychic process, where people experience self-focused distress when confronted with their transgressions. This distress often motivates people to use psychological defenses to assuage their guilt. Hence, it is difficult to disentangle, wh...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Caouette, Julie
Other Authors: Donald M Taylor (Supervisor)
Format: Others
Language:en
Published: McGill University 2011
Subjects:
Online Access:http://digitool.Library.McGill.CA:80/R/?func=dbin-jump-full&object_id=96787
Description
Summary:Traditionally, psychologists have understood guilt as an intrapsychic process, where people experience self-focused distress when confronted with their transgressions. This distress often motivates people to use psychological defenses to assuage their guilt. Hence, it is difficult to disentangle, when people claim not to feel guilty, whether people genuinely do not feel blameworthy or whether they are protecting themselves from guilt-ridden distress. Similar to traditional guilt research, where people tend to avoid personal guilt, a recent line of research reveals that people tend to avoid collective guilt, which stems from transgressions committed by their group (Branscombe & Doosje, 2004). However, because people tend to defend themselves against guilt, the field's reliance on self-report scales to measure collective guilt is problematic. That is, when participants are directly asked "do you feel guilty?" they may be unwilling or unable to openly report their guilt feelings. Thus, I contend that it is crucial that collective guilt be studied though indirect measures. They can capture automatic responses that are not under conscious or voluntary control by participants, and therefore are less prone to distortion. In Manuscript 1, I present a series of studies where the unique predictive and explanatory power of two novel indirect measures of collective guilt was investigated (a word fragment completion task and an implicit association test). In Manuscript 2, I focus on one mechanism often claimed to underlie the avoidance of collective guilt: because ingroup transgression poses a specific psychological threat to the group's self-image, this prompts the use of defenses that allow collective guilt to be deflected. Threat is difficult to measure empirically, as participants are often not consciously aware of the threat, or they may attempt to deny it. This again points to a need for more indirect measures. I present a study where threat was assessed in the context of collective guilt by employing a psychophysiological index of cardiac control, a measure not under conscious control: respiratory sinus arrhythmia (RSA). In both manuscripts, the differential pattern of results obtained from indirect measures and self-report measures confirms the value of including both measures when studying collective guilt. === En général, les psychologues conçoivent le sentiment de la culpabilité comme un processus intrapsychique où les gens ressentent de la détresse lorsqu'ils sont confrontés à leurs transgressions. Cette détresse motive souvent les gens à utiliser des défenses psychologiques pour apaiser leur sentiment de culpabilité. Par conséquent, lorsque les gens affirment ne pas se sentir coupable, il est difficile de distinguer les gens qui ne se sentent véritablement pas condamnables de ceux qui se protègent contre la détresse rattachée à un sentiment de culpabilité. De façon comparable aux travaux classiques qui ont démontré que les gens ont tendance à éviter la culpabilité personnelle, des études récentes révèlent que les gens ont aussi tendance à éviter la culpabilité collective qui découle de transgressions commises par leur propre groupe (Branscombe & Doosje, 2004). Cependant, l'utilisation unique d'échelles auto-rapportées pour mesurer la culpabilité collective est problématique puisque les gens ont tendance à se défendre contre cette culpabilité. Autrement dit, lorsqu'on demande directement aux participants "ressentez-vous de la culpabilité?" ils peuvent être réticents ou incapables de rendre compte ouvertement de leurs sentiments de culpabilité. Ainsi, je soutiens qu'il est crucial que la culpabilité collective soit étudiée à l'aide de mesures indirectes. Ces mesures peuvent capturer des réponses automatiques qui ne sont pas sous le contrôle conscient ou volontaire des participants et donc ces réponses sont moins assujetties à des distorsions. Dans le Manuscrit 1, je présente une série d'études où le pouvoir unique de prévision et d'explication de deux nouvelles mesures indirectes de la culpabilité collective a été étudié (un test de mots fragmentés et un test d'association implicite). Dans le Manuscrit 2, je me concentre sur un mécanisme souvent proposé afin d'expliquer la tendance à vouloir éviter la culpabilité collective: puisque la transgression du groupe constitue une menace psychologique spécifique à l'image du groupe, ce désir de vouloir éviter la culpabilité conduit à l'utilisation de moyens de défense qui permettent à la culpabilité collective d'être évitée. Cette menace psychologique est difficile à mesurer empiriquement, car les participants sont rarement conscients de cette menace ou encore, ils peuvent tenter de la nier. Cela met encore en évidence le besoin de mesures plus indirectes. Je présente une étude dans laquelle la menace a été évaluée dans le contexte de la culpabilité collective en utilisant un indice psychophysiologique de contrôle cardiaque, c'est-à-dire une mesure qui n'est pas sous contrôle conscient: l'arythmie sinusale respiratoire (ASR). Dans ces deux manuscrits, les différences entre les résultats obtenus à partir des mesures indirectes et ceux obtenus avec les mesures auto-rapportées confirment la nécessité d'inclure ces deux types de mesures lorsque l'on étudie la culpabilité collective.