Summary: | Land tenure and agricultural reform are essential components of postwar development. This is especially true in Rwanda, where eighty percent of the population depends on subsistence agriculture in a rural system plagued by declining production and increasing population pressure. Given these challenges, in 2005 the Government of Rwanda introduced an ambitious set of tenure and agriculture reforms designed to replace subsistence farmers with a highly commercialized and professional agricultural sector. While introduced as a 'pro-poor' policy, field data demonstrate that the Government has shifted away from tenure reform as a means to physically consolidate land, and is currently striving to realize economies of scale through mandatory crop specialization. Furthermore, data demonstrate that the Government's desire to consolidate land holdings through tenure and agricultural policies has decreased food and tenure security, restricted farmers' rights and undermined subsistence livelihoods. While decreasing production and increasing conflict over land validate the need to reorganize rural Rwanda, the goals of Government tenure policies, forceful implementation of large-scale changes, and continued marginalization of the most vulnerable groups present a significant challenge to rural reform, and undermine the state's long-term strategy for macro-economic growth. === La réforme du régime foncier et du secteur agricole sont des éléments essentiels du développement en situation d'après-guerre. Ceci est particulièrement vrai au Rwanda, où quatre-vingt pourcent de la population Rwandaise dépend de l'agriculture de subsistance dans un système rural envahi et débordé par une production déclinante et une grande croissance de population. Prenant compte de ces obstacles, en 2005 le Gouvernement Rwandais introduit une série ambitieuse de réformes foncières et agricoles, créés pour remplacer les fermiers de subsistance avec un secteur agricole hautement commercialisé et professionnel. Même si cette nouvelle politique a été introduite supposément «pour les pauvres », des résultats de recherche démontrent que le Gouvernement s'est éloigné de la réforme foncière comme moyen de consolider leurs propriétés, se déplaçant vers la création d'économies d'échelle en imposant des politiques de spécialisation d'espèces partout au Rwanda. De plus, les résultats de travail de terrain démontrent que le désire du Gouvernement de consolider leur territoire foncier à travers de telles politiques fait diminuer la sécurité alimentaire et foncière, limite les droits des fermiers, et décime les moyens de vies de subsistance des Rwandais. Même si une production qui diminue et un conflit de territoire foncier qui s'augmente fait valider la nécessité de réorganiser le Rwanda rural, les buts des politiques foncières du Gouvernement du Rwanda, l'implémentation d'énormes changements par force, et la marginalisation continue des groupes les plus vulnérables présente un grand défi à la réforme rurale, et présente un obstacle à la stratégie à long terme pour une croissance au niveau macro-économique.
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