Summary: | In this dissertation I examine the sustainability of shea butter projects in the centre-west region of Burkina Faso, West Africa. Shea butter derives from the Vitellaria paradoxa tree, which grows in the semi-arid African savanna. Women living in this region have long collected and processed shea nuts into butter for household consumption and sale. Advocates for gender equality and sustainable development are thus pursuing the growing global demand for shea butter in the cosmetics industry to enhance the incomes of these impoverished female producers. Via shea butter projects', international donors and non-governmental organisations are facilitating the integration of shea butter producers into international markets, including those based on Fair Trade. As I argue in this dissertation, an understanding of the sustainability prospects of these aid interventions is essential to develop projects and policies that maximize the benefits of Fair Trade for producer communities. Conceptually, the framework guiding my study draws upon scholarship on feminist political ecology, traditional ecological knowledge, commodity chains, and sustainable livelihoods. The methodology adopted involves observation, semi-structured and informal interviews, participatory wealth rankings, and shea tree mapping and measurements in 62 fields under five different types of land uses. Fieldwork was conducted among Gurunsi, Moose, and FulBe women and men in the rural village of Prata, the peri-urban village of Lan, and the town of Léo, which are located in the centre-west province of Sissili. My study addresses three specific objectives. The first is to investigate the nature of shea tree management and conservation in rural areas of the centre-west region of Burkina Faso, and the extent to which these are gendered. Findings related to this objective show that Gurunsi and Moose agriculturalists hold detailed knowledge of shea agroforestry that is not visibly differentiated according to gende === Cette étude a pour objectif d'évaluer la durabilité des projets karité dans la région centre-ouest du Burkina Faso. Le beurre de karité est un dérivé de l'arbre à karité, Vitellaria paradoxa, qui pousse dans la savane africaine. Les femmes de la région collectent et transforment les noix de karité en beurre pour leur consommation personnelle et pour la vente. Au regard de la demande globale croissante pour le beurre de karité, les donateurs et organisations non gouvernementales mettent en uvre des projets karité' visant à améliorer les revenus de ces femmes africaines appauvries. Ces projets favorisent l'intégration d'associations de productrices de beurre au sein de marchés internationaux, dont ceux du commerce équitable. Je démontre que l'analyse approfondie des facteurs garantissant la durabilité de ces interventions est essentielle pour favoriser la mise en uvre de projets et politiques permettant aux productrices des pays du Sud de bénéficier des garanties sociales et économiques promues par le commerce équitable. Le cadre conceptuel qui guide cette recherche s'appuie sur divers outils théoriques, dont l'écologie politique féministe, les savoirs écologiques traditionnels, les filières et les moyens de subsistance durables. La méthodologie repose sur l'observation, les entretiens semi directifs et non directifs, le classement par évaluation participative de la richesse, la cartographie et les mesures d'arbres à karité poussant dans 62 terrains, classés selon cinq types d'utilisation de la terre. Le travail de terrain fut mené auprès de participant(e)s Gurunsi, Moose et FulBe dans le village de Prata, le péri-urbain de Lan et la ville de Léo, situés dans la province de la Sissili. Cette thèse vise trois objectifs spécifiques. Le premier est d'analyser les pratiques de gestion et de conservation de l'arbre à karité en zone rurale et le rôle du genre dans ces processus. Dans cette perspective, je montre que les
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