A bibliometric analysis of Quebec's PhD students' contribution to the advancement of knowledge

Graduate students are an important part of the academic workforce. However, little is known on their overall contribution to science. Using the participation in Web of Science indexed peer-reviewed publications of the complete population of doctoral students in Quebec over the 2000-2007 period (N=27...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Lariviere, Vincent
Other Authors: Jamshid Beheshti (Supervisor1)
Format: Others
Language:en
Published: McGill University 2010
Subjects:
Online Access:http://digitool.Library.McGill.CA:80/R/?func=dbin-jump-full&object_id=92362
Description
Summary:Graduate students are an important part of the academic workforce. However, little is known on their overall contribution to science. Using the participation in Web of Science indexed peer-reviewed publications of the complete population of doctoral students in Quebec over the 2000-2007 period (N=27,393), this thesis achieves three main contributions to the advancement of knowledge in the fields of information science, sociology of the scientific community and sociology of higher education. === The first contribution is a technical one and involves the creation of an algorithm that allows the automatic attribution of a large proportion of individual researchers' papers. Indeed, using the patterns found in Quebec university researchers' use of keywords, cited references and discipline of publication, the algorithm automatically attributes or rejects at least one scientific paper to 88% of doctoral students. === The second contribution is to provide a large-scale analysis of doctoral students' socialization to research, using the percentage of doctoral students who have published at least one paper during their program as an indicator. It shows that this integration varies greatly among disciplines, with students in the natural and medical sciences being more integrated into research than their colleagues of the social sciences and humanities. Collaboration is an important component of this socialization: disciplines in which student-faculty collaboration are higher are also those in which doctoral students are the most integrated into research. Access to research funds also influences doctoral students participation in peer-reviewed papers, as specialties where professors receive greater research funds are also those where students are the most likely to publish. Although the papers to which doctoral students contribute are most often written in collaboration, they are less likely to be the result of international collaboration. Such socialization to research is also positively linked with students' degree completion and the likelihood of a subsequent career in research. === Finally, the third contribution of this thesis is to measure the percentage of the research output of the research system produced by doctoral students. It provides evidence that, for all disciplines combined, PhD students account for 33% of the publication output of the province, a percentage that is considerably higher than that of Quebec hospital researchers taken together and more than 5 times higher than that of federal and industrial researchers of the province. In terms of scientific impact, papers to which doctoral students have contributed obtain significantly lower citation rates than other Quebec papers to which they have not contributed, although the average impact factor of the journals in which they publish is significantly higher. This suggests that the scientific impact of doctoral students' papers may suffer from a Matthew Effect, the sociological phenomenon observed by which recognition for discoveries is more easily attributed to well known scientists than to others less known. === Overall, this interdisciplinary thesis provides a significant insight into the extent, the context and the effect of socialization to research in the PhD curriculum, as well as a better understanding of the importance of doctoral students' scientific contributions within Quebec's research system. These findings should be of great interest to university administrators as well as for research councils and the science policy community in general. === Les étudiants gradués comptent pour une part importante de la main d'œuvre académique. Toutefois, nous ne savons que très peu de choses sur leur contribution globale à l'avancement des connaissances. À partir des articles publiés dans des revues à comités de pairs — et indexés dans le Web of Science — par la population complète des étudiants au doctorat au Québec entre et 2000 et 2007 (N=27,393), cette thèse effectue trois contributions principales à l'avancement des connaissances en sciences de l'information et en sociologie de la communauté scientifique et de l'enseignement supérieur. === La première contribution est de nature technique et consiste en la création d'un algorithme qui permet l'attribution automatique à un chercheur d'un pourcentage important de ses articles scientifiques. En effet, en utilisant les régularités trouvées dans les mots-clés, références citées et la discipline de publication des chercheurs universitaires québécois, cet algorithme permet l'attribution ou le rejet automatique d'au moins un article à 88% des étudiants de doctorat. === La seconde contribution est l'analyse à grande échelle de la socialisation des doctorants à la recherche, en utilisant comme indicateur le pourcentage d'étudiants au doctorat qui ont publié au moins un papier au cours de leur programme. Les données montrent que cette intégration varie considérablement entre les disciplines : les étudiants des sciences naturelles et médicales étant plus intégrés à la recherche que leurs collègues des sciences sociales et humaines. La collaboration est un élément important de cette socialisation: les disciplines dans lesquelles la collaboration doctorant-professeur est la plus élevée étant celles où les doctorants sont les plus intégrés dans la recherche. L'accès à des fonds de recherche influence également la participation des étudiants à des publications; les spécialités où les professeurs reçoivent davantage de fonds étant également celles où les étudiants sont plus susceptibles de publier. Bien que les documents auxquels ont contribués les doctorants soient pratiquement tous écrits en collaboration, ils sont moins souvent le résultat d'une collaboration internationale. Cette socialisation à la recherche est également liée de façon positive avec l'obtention du diplôme et la poursuite d'une carrière en recherche. === Enfin, la troisième contribution de cette thèse est la mesure de l'importance, dans l'ensemble de la recherche québécoise, des résultats de recherche auxquels des étudiants de doctorat ont contribué. On y constate que, toutes disciplines confondues, les doctorants ont participé à 33% de la production scientifique de la province, un pourcentage considérablement plus élevé que celui des chercheurs en milieu hospitalier de la province combinés et plus de 5 fois supérieur à celui des chercheurs du gouvernement fédéral et du secteur industriel. En termes d'impact scientifique, les articles auxquels les doctorants ont contribué obtiennent un nombre moyen de citations significativement plus faible celui des autres papiers québécois auxquels ils n'ont pas contribué, même si le facteur d'impact moyen de revues dans lesquelles ils publient est, au contraire, significativement plus élevé. Cela suggère que les articles des doctorants souffrent de l'effet St-Matthieu, phénomène selon lequel la paternité d'une découverte sera plus aisément attribuée à un chercheur reconnu qu'à un autre l'étant moins. === Dans l'ensemble, cette thèse interdisciplinaire fournit une mesure unique de la prévalence, du contexte et de l'effet de la socialisation à la recherche dans les programmes de doctorat ainsi qu'une une meilleure compréhension de l'importance des doctorants au sein de la communauté scientifique québécoise. Ces résultats devraient être d'un grand intérêt pour les administrateurs d'université, les conseils subventionnaires ainsi que les chercheurs dans le domaine des politiques scientifiques.