Agonistic interactions between invasive aquatic species

Species invasions threaten the integrity of biotic communities, as invaders may outcompete and replace resident species. For many aquatic invaders, species replacements are driven by aggression. I explored this phenomenon through a quantitative synthesis and laboratory experiments. A quantitative...

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Main Author: Church, Kathleen
Other Authors: Anthony Ricciardi (Supervisor)
Format: Others
Language:en
Published: McGill University 2010
Subjects:
Online Access:http://digitool.Library.McGill.CA:80/R/?func=dbin-jump-full&object_id=86980
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spelling ndltd-LACETR-oai-collectionscanada.gc.ca-QMM.869802014-02-13T04:02:02ZAgonistic interactions between invasive aquatic speciesChurch, KathleenBiology - EcologySpecies invasions threaten the integrity of biotic communities, as invaders may outcompete and replace resident species. For many aquatic invaders, species replacements are driven by aggression. I explored this phenomenon through a quantitative synthesis and laboratory experiments. A quantitative synthesis of published studies on aggression in aquatic invaders found that body size and prior residency generally mediate the outcome of aggressive encounters, but there is no consistent tradeoff between intra- and interspecific aggression. As the majority of studies on agonistic interactions focus on phylogenetically related species, I investigated such interactions between two unrelated invasive species that occupy a similar niche: the round goby (Neogobius melanostomus) and the spinycheek crayfish (Orconectes limosus), both benthic omnivores that compete for shelter. Laboratory experiments revealed that round gobies were more aggressive than crayfish, regardless of prior residency. Heightened aggression may be a selective advantage for an animal to invade a habitat occupied by another territorial species.Les invasions d'espèces posent une menace à l'intégrité des communautés biologiques, puisque les espèces envahissantes peuvent gagner la compétition contre les espèces résidentes et en conséquence les supplanter. Le remplacement par des espèces envahissantes est souvent dû à leur comportement agressif. J'ai étudié ce phénomène en employant des méthodes de méta analyse et des expériences en laboratoire. Une méta analyse sur les actes d'agression chez les espèces envahissantes a démontré que la taille du corps et le statut de résidence antérieure affectent généralement le résultat des affrontements, mais il n'y a pas de compromis entre les actes d'agression intra et interspécifique. Puisque la plupart des études sur les interactions agonistes se concentrent sur des espèces apparentées taxonomiquement, j'ai examiné une telle interaction entre deux espèces envahissantes éloignées taxonomiquement qui occupent une niche semblable : le gobie à taches noires (Neogobius melanostomus) et l'écrevisse américaine (Orconectes limosus), deux omnivores qui se font compétition pour leur refuge. Les expériences en laboratoire ont démontré que les gobies à taches noires étaient plus agressifs que les écrevisses, indépendamment du statut de résidence antérieure. Le comportement agressif accru peut être un avantage sélectif qui permet à un animal d'envahir un habitat occupé par une autre espèce territoriale.McGill UniversityAnthony Ricciardi (Supervisor)2010Electronic Thesis or Dissertationapplication/pdfenElectronically-submitted theses.All items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.Master of Science (Department of Biology) http://digitool.Library.McGill.CA:80/R/?func=dbin-jump-full&object_id=86980
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Church, Kathleen
Agonistic interactions between invasive aquatic species
description Species invasions threaten the integrity of biotic communities, as invaders may outcompete and replace resident species. For many aquatic invaders, species replacements are driven by aggression. I explored this phenomenon through a quantitative synthesis and laboratory experiments. A quantitative synthesis of published studies on aggression in aquatic invaders found that body size and prior residency generally mediate the outcome of aggressive encounters, but there is no consistent tradeoff between intra- and interspecific aggression. As the majority of studies on agonistic interactions focus on phylogenetically related species, I investigated such interactions between two unrelated invasive species that occupy a similar niche: the round goby (Neogobius melanostomus) and the spinycheek crayfish (Orconectes limosus), both benthic omnivores that compete for shelter. Laboratory experiments revealed that round gobies were more aggressive than crayfish, regardless of prior residency. Heightened aggression may be a selective advantage for an animal to invade a habitat occupied by another territorial species. === Les invasions d'espèces posent une menace à l'intégrité des communautés biologiques, puisque les espèces envahissantes peuvent gagner la compétition contre les espèces résidentes et en conséquence les supplanter. Le remplacement par des espèces envahissantes est souvent dû à leur comportement agressif. J'ai étudié ce phénomène en employant des méthodes de méta analyse et des expériences en laboratoire. Une méta analyse sur les actes d'agression chez les espèces envahissantes a démontré que la taille du corps et le statut de résidence antérieure affectent généralement le résultat des affrontements, mais il n'y a pas de compromis entre les actes d'agression intra et interspécifique. Puisque la plupart des études sur les interactions agonistes se concentrent sur des espèces apparentées taxonomiquement, j'ai examiné une telle interaction entre deux espèces envahissantes éloignées taxonomiquement qui occupent une niche semblable : le gobie à taches noires (Neogobius melanostomus) et l'écrevisse américaine (Orconectes limosus), deux omnivores qui se font compétition pour leur refuge. Les expériences en laboratoire ont démontré que les gobies à taches noires étaient plus agressifs que les écrevisses, indépendamment du statut de résidence antérieure. Le comportement agressif accru peut être un avantage sélectif qui permet à un animal d'envahir un habitat occupé par une autre espèce territoriale.
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