Sustaining engagement in social purpose organizations: An institutional perspective on positive organizational practices

This exploratory study seeks to develop theoretical insight into positive institutional work via a qualitative inquiry into the practices that constitute and sustain organizational engagement in social purpose organizations. Synthesizing the emerging field of Positive Organizational Scholarship (POS...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Nilsson, Warren O
Other Authors: Henry Mintzberg (Internal/Supervisor)
Format: Others
Language:en
Published: McGill University 2010
Subjects:
Online Access:http://digitool.Library.McGill.CA:80/R/?func=dbin-jump-full&object_id=86538
Description
Summary:This exploratory study seeks to develop theoretical insight into positive institutional work via a qualitative inquiry into the practices that constitute and sustain organizational engagement in social purpose organizations. Synthesizing the emerging field of Positive Organizational Scholarship (POS) (Cameron, Dutton et al., 2003), I define 'positive' as a quality that reflects a state of intrinsic subjective fulfillment situated in a broader extrinsic framework of social, moral, and/or spiritual meaningfulness. The study focuses on organizational engagement as a particularly rich exemplar of the kinds of positive phenomena taken up by POS scholars. Based on existing empirical work (Kahn, 1990; Nakamura and Csikszentmihalyi, 2003; May, Gilson et al., 2004; Schaufeli, Bakker et al., 2006), I define organizational engagement as a resilient, intersubjective experience of attunement, growth, mutuality, and meaning. === Responding to the call of POS researchers to explore positive institution-building (Bernstein, 2003), and working from a neoinstitutional perspective (DiMaggio and Powell, 1991; Greenwood and Hinings, 1996; Scott, 2001), I develop comparative case studies of three social purpose organizations that have proven to be unusually engaging. === The case studies show that organizational engagement is constituted and sustained via three sets of practices: 1.Transboundary Work: Practices that challenge role, task, group, and purpose boundaries, making those boundaries more pliable and permeable. 2.Inscaping: Practices that surface the inner, subjective experiences of organization members. 3.Expression: Practices that simultaneously express the needs, perspectives, and experiences of individual organization members and the identity of the organization as a whole. These practices suggest a mode of positive institutional work that differs from the institutional work portrayed in the literature (Lawrence and Suddaby, 2006). I theorize that positive institutional work has the following qualities: it is aspirationally motivated rather than protectively motivated; it is rooted in experiential legitimacy rather than symbolic legitimacy; its primary mode of agency is dialogical inquiry rather than dialectical contest. === By integrating neoinstitutional theory with Positive Organizational Scholarship, this study fills significant gaps in our understanding of institutional work while simultaneously developing a robust typology of approaches to organizational engagement that should prove useful to social change practitioners. === Cette étude exploratoire développe une compréhension théorique du travail institutionnel positif par le biais d'une enquête qualitative des pratiques qui constituent et maintiennent l'engagement organisationnel dans les organismes à vocations sociales. Afin d'effectuer une synthèse du champ d'études émergeant qu'est le Positive Organizational Scholarship (Recherche concernant les phénomènes organisationnels positifs) (Cameron, Dutton et al., 2003), je définis le terme «positif» comme une qualité reflétant un sentiment intrinsèque et subjectif d'accomplissement au sein d'un plus vaste cadre extrinsèque de sens moral, social et/ou spirituel. Cette étude se concentre sur l'engagement organisationnel, qui est un exemple particulièrement riche du type de phénomènes positifs dont traitent les spécialistes en P.O.S. En me basant sur un travail empirique existant (Kahn, 1990; Nakamura and Csikszentmihalyi, 2003; May, Gilson et al., 2004; Schaufeli, Bakker et al., 2006), je définis l'engagement organisationnel comme une expérience d'harmonisation, de croissance, mutuelle et signifiante qui est à la fois résiliente et intersubjective. === Afin de répondre à l'appel des chercheurs en Positive Organizational Scholarship (P.O.S) qui invitent à l'exploration de la construction d'institutions positives (Bernstein, 2003) et en travaillant à partir d'une perspective néo-institutionnelle (DiMaggio and Powell, 1991; Greenwood and Hinings, 1996; Scott, 2001), j'ai rédigé des études de cas comparant trois organisations à vocations sociales qui se sont avérées particulièrement engageantes. === Ces études de cas démontrent que l'engagement organisationnel se constitue et se maintient par le biais de trois groupes de pratiques : 1- Le travail transfrontières: Constitué de pratiques qui remettent en question la délimitation des rôles, des tâches, des groupes et des objectifs, rendant ainsi ces frontières plus flexibles et perméables. 2-Le Inscaping : Constitué de pratiques qui ramènent à la surface les expériences intimes et subjectives des membres de l'organisation. 3- L'expression : Constitué de pratiques qui expriment simultanément les besoins, les perspectives et les expériences des membres individuels de l'organisation ainsi que l'identité de l'organisation dans son ensemble. === Ces pratiques suggèrent qu'il existe un mode de travail institutionnel positif qui diffère de celui décrit dans la littérature (Lawrence et Suddaby, 2006). Je théorise que le travail institutionnel positif possède les qualités suivantes : c'est un travail auquel on aspire plutôt qu'un travail qu'on tente d'éviter, il est basé sur une légitimité vécue plutôt que symbolique et son mode premier d'action est le questionnement dialogique plutôt que la compétition dialectique. === En intégrant la théorie néo-institutionnelle et le Positive Organizational Scholarship, cette étude comble des manques importants dans notre compréhension du travail institutionnel tout en développant une robuste typologie des approches à l'engagement organisationnel qui devrait être utile pour les praticiens du changement social.