Summary: | The aim of this research was to investigate whether gastrointestinal parasite infections in colobus monkeys were more severe on humanized forest edges compared to non-humanized forest edges. I examined gastrointestinal parasites and fecal cortisol in red and black-and-white colobus (Procolobus rufomitratus; Colobus guereza) found in four habitat types in Kibale National Park, Uganda. Three parasite types were identified: Trichuris sp., stongyles, and Strongyloides sp. Results did not correspond to the expectation that humanized forest edges increase parasite infection; only two measures of parasite infection in the red colobus corresponded to this expectation. Results also did not correspond to the expectation that edge habitat causes an increase in parasite infection. Factors that may contribute to parasite infections are discussed and I concluded that broad classifications (e.g. “humanized”) may be too general to identify consistent differences in infections, as factors specific to each habitat and/or group may influence parasite infection. === Cette thèse a pour but d’examiner si les infections gastro-intestinales causées par des parasites chez les singes colobus sont plus sévères chez des individus à la frontière de la forêt près d’endroits habités ou à la frontière de la forêt loin des êtres humains. J’ai examiné des parasites gastro-intestinaux et le taux de cortisol dans les excréments de deux espèces de singes colobus, le colobus rouge (Procolobus rufomitratus) et le colobus noir et blanc (Colobus guereza), dans quatre types d’habitats différents au sein du Parc National de Kibale, en Ouganda, Afrique de l’est. Trois catégories de parasites furent identifiés: Trichuris sp., stongyles, et Strongyloides sp. Mes résultats ne supportent pas l’hypothèse de départ que la frontière de la forêt ayant une présence humaine plus élevée augmente le taux d’infection chez les singes colobus. En effet, deux mesure d’infection chez le colobus rouge confirme cette prédiction. De plus, l’hypothèse que les singes habitant la frontière de la forêt ont un taux d’infection plus élevé que les singes habitant l’intérieur de la forêt n’est pas supportée par cette étude. Il existe une énorme variété de facteurs qui influence les infections parasitaires dont je discute dans cette thèse. Je conclue que certaines classifications générales d’habitat comme « près des êtres humains » ne sont pas assez spécifiques afin de pouvoir identifier des différences constantes du taux d’infection parce que des facteurs spécifiques à chaque habitat ou groupe d’habitats peuvent influencer les infections parasitaires.
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