Summary: | The distinctive presentations of the use of glass sheets by Gerhard Richter (1932-) occupy a special place in his entire oeuvre. This thesis particularly examines Richter's glass works invested with distinctive mobility with a keen awareness of the significant implications of the concept of "movement" that could allow one to reflect on the existing contexts of the critique of his creation. Chapter one, referring to the current arguments about Richter's radical (dis)engagement with viscous pictorial traditions, addresses the critical availability and limits of "double negation" through focus on the implications of strategic irony. In chapter two, emphasis is placed on the immobilized "pictorial perspective" from which Richter's glass works can be more immediately comprehended, by referring to the history of glass. Following these preliminary discussions, chapter three intends to investigate the generative elusiveness of Richter's glass works with a wide spectrum of the gestures of glass panes that transforms the glass works from a mere viewed object to a vital thing looking at viewers. === L'usage de plaques de verre occupe une place notable dans la production artistique de Gerhard Richter (1932-). Ce mémoire propose d'examiner les diverses exploitations plastiques que Richter fait à partir du verre en portant une attention particulière aux implications liées au concept de « mouvement ». Ceci étant, c'est concurremment à l'analyse des écrits portant sur les œuvres de l'artiste que notre analyse s'ancrera. Méditant sur l'idée selon laquelle Richter opterait pour un (dés)engagment radical par rapport à la tradition picturale, le premier chapitre traite des avantages et des désavantages de l'utilisation par la critique de la notion de « double négation », à l'aune des implications ironiques. Tout en se référent à l'histoire du verre, le second chapitre se penche sur la « perspective picturale » immobile à partir de laquelle les œuvres de verre de Richter peuvent être immédiatement appréhendées. Enfin, poursuivant les réflexions déjà amorcées, le troisième chapitre s'intéresse au caractère fuyant du verre, à son large spectre de gestes qui le transforme d'un simple objet regardé en un dispositif vivant qui regarde la spectateur.
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