Summary: | This dissertation is a hermeneutic and philosophical study of the emergence of the narrative museum in late eighteenth-century France. An early example of this genre, Alexandre Lenoir's creation of the short-lived Musée des Monuments français (1795-1816) out of the deposits to a post-revolution sculpture depot at #14 Rue de Petite-Seine on Paris's Left Bank, purported to recount the history of the French nation through the chronological and aestheticized arrangement of a collection of sculpture, funerary monuments, and architectural fragments. These objects had, since mid-October 1790, found temporary refuge at the former monastery of the Petits-Augustins, and under Lenoir's guardianship they became the nucleus of an evolving display that highlighted the evolution of French art and history. In his scenographic installations in the cloisters and halls, church, courtyards, and garden at the Petits-Augustins, Lenoir recreated a philosophical parcours that sought to materialize through the art object six centuries of French artistic heritage and history, beginning with the thirteenth century and culminating with the birth of the French republican nation in the last decade of the eighteenth century. Part monument to French accomplishment, part mythic narrative, Lenoir's project was an embodiment of Enlightenment ideals in its deliberate attempt to provide moral and didactic instruction to its visiting publics through the sequencing of objects in choreographed spaces. Yet the Musée's claim to didacticism must be qualified, for the reality was that this museum was born of the unique social, historical, and political circumstances of the French Revolution – a singularly tumultuous and radically transformative moment in modern social history – and in form and content the Musée bore witness to a society coming to terms with beginnings and endings in ways that recalled the paradoxes of the very horizon in which the institution first took shape. Lenoir's almost === Cette dissertation est une étude herméneutique et philosophique sur l'émergence du musée narratif à la fin du XVIIIe siècle en France. Un des premiers exemples de ce genre, le Musée des Monuments français (1795-1816) a été créé par Alexandre Lenoir à partir d'une collection de sculptures d'un dépôt post-révolutionnaire au # 14 de la rue de Petite-Seine sur la Rive Gauche de Paris. Ce musée prétendait présenter l'histoire de la nation française par l'arrangement chronologique et esthétique d'une collection de sculptures, de monuments funéraires, et de fragments architecturaux. Depuis le mois d'octobre 1790, ces objets avaient trouvé refuge dans l'ancien monastère des Petits-Augustins, et sous la direction de Lenoir, ils sont devenus le noyau d'une collection qui allait mettre en lumière l'évolution de l'art et de l'histoire de France. Dans les installations scénographiques du cloître, des halls, de l'église, des cours, et du jardin des Petits-Augustins, en recréant un parcours philosophique Lenoir cherchait à matérialiser par des objets d'art, six siècles d'héritage artistique et historique en commençant par le treizième siècle et en culminant avec la naissance de la République Française dans la dernière décennie du XVIIIe siècle. En partie monument en l'honneur des accomplissements de la nation fraçaise, en partie narratif mythique, le projet de Lenoir est une matérialisation des idéaux des lumières dont le but délibéré était d'assurer une instruction morale et didactique aux visiteurs par la présentation d'une suite d'objets dans des espaces chorégraphiés. Cependant, ces intentions didactiques doivent êtres précisées, parce qu'en réalité ce musée est né des circonstances sociales, historiques et politiques particulières qui caractérisent la Révolution Française – une époque particulièrement tumultueuse et radicalement transformative de l'histoire sociale moderne – et dans sa forme et son$
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