Summary: | Agricultural management practices influence the fluxes of greenhouse gases by altering the physical, biological and chemical environment of the soil. Cranberry farming is of particular concern because production takes place on soils with high water tables and the fields are flooded at various times of the year. These conditions initiate reductive processes which lead to the production of greenhouse gases. Weekly dark chamber flux measurements of carbon dioxide (CO2), methane (CH4) and nitrous oxide (N2O) were taken in two farmed cranberry fields in Quebec over the 2012 and 2013 growing seasons. Findings show that commercial cranberry fields are not significant sources of greenhouse gases throughout most of the growing season. CO2, CH4 and N2O fluxes ranged from 1-142 CO2-C m-2 hr-1, -0.01 to 0.04 mg CH4-C m-2 hr-1, and -0.0013 to 0.0013 mg N2O-N m-2 hr-1, respectively. However, when the fields are flooded during the spring melt and for harvest, they become sources of carbon dioxide and methane. Fields that remain flooded for extended periods of time thus emit significantly more greenhouse gases than those which are flooded and drained quickly. === Les pratiques de gestion agricole influencent les flux de gaz à effet de serre (GES) en modifiant l'environnent physique, biologique et chimique du sol. La production de canneberges est particulièrement affectée par ces pratiques puisqu'elle a lieu sur des sols avec une nappe phréatique élevée et dont les champs sont inondés à divers moments de l'année. Ces conditions initient des réactions d'oxydo-réduction qui conduisent à la production de GES. Durant chaque semaine, des mesures du flux de dioxide de carbone (CO2), de méthane (CH4) et d'oxyde nitreux (N2O) ont été prises à l'aide de chambres à air sombres, dans deux champs de canneberges situés près de la ville de Québec, pendant la période de croissance des plantes des saisons 2012 et 2013. Les recherches démontrent que la production commerciale des champs de canneberges n'est pas une source significative de GES. Les flux de CO2, CH4 et N2O varient entre -142 CO2-C m-2 hr-1, -0.01 à 0.04 mg CH4-C m-2 hr-1, et -0.0013 à 0.0013 mg N2O-N m-2 hr-1, respectivement. Cependant, lorsque les champs sont inondés durant le printemps, ainsi que pour la période des récoltes, ils peuvent devenir des sources de dioxide de carbone et de méthane. Les champs qui demeurent inondés pendant de longues périodes de temps émettent alors une plus grande quantité de gaz à effet de serre que ceux qui sont inondés et drainés rapidement.
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