Smoking and cessation behaviours in a community sample with type-2 diabetes: associations with depression

Background: Smoking is a highly prevalent behaviour practiced worldwide, associated with high levels of illness morbidity and mortality. It has been associated with the incidence of type-2 diabetes, as well as the progression of diabetes complications and increased disease specific and all-cause mor...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Clyde, Matthew
Other Authors: Norbert Schmitz (Internal/Supervisor)
Format: Others
Language:en
Published: McGill University 2014
Subjects:
Online Access:http://digitool.Library.McGill.CA:80/R/?func=dbin-jump-full&object_id=121285
Description
Summary:Background: Smoking is a highly prevalent behaviour practiced worldwide, associated with high levels of illness morbidity and mortality. It has been associated with the incidence of type-2 diabetes, as well as the progression of diabetes complications and increased disease specific and all-cause mortality. Smoking cessation is an important self-care recommendation in diabetes treatment guidelines, although it appears many continue to smoke. Moreover, smoking has been associated with depression. Depression is twice a prevalent in those with diabetes, and has been linked with poor regimen adherence, increased complications, morbidity and mortality. Little is currently known about the association or impact of smoking and depression in populations with chronic illnesses, and specifically in those with type-2 diabetes. Aims: Using a Canadian community based sample with type-2 diabetes, to determine: 1) Important differences in sociodemographic, health and disease related characteristics across smoking status; 2) Investigating the relationship between smoking status and depression while controlling for potential confounding factors; 3) Determining differences in the population according to cessation status and cessation attempts; and 4) Determining if there is a link between depression status and smoking cessation. Results: Smoking prevalence was similar to rates found in the general population, and appeared to be stable over a 4-year period. Current moderate-heavy smokers differed on sociodemographic characteristics, and were more likely to have more diabetes complications, more comorbid chronic illness and be less physically active. Moderate-heavy smoking was associated with depression in both cross-sectional and longitudinal analyses, controlling for baseline depression. Smoking cessation status also differed across sociodemographic characteristics. Unsuccessful quitters were more likely to rate their health as fair/poor and report more disability affected days in the past month. Finally, unsuccessful quitters were significantly associated with depression syndrome as compared to successful quitters, after controlling for sociodemographic, health and disease related variables. Conclusion: Consistent with findings from the general population, current smokers, and specifically current heavy daily smoking was associated with elevated symptoms of depression. This association appeared to be stable over time, producing a number of negative health and functional outcomes in these individuals. Given this increased risk of morbidity and mortality faced by individual's with diabetes, this strong association of smoking and depression is that much more dangerous. Clinician's should therefore counsel these individuals to give up smoking as soon as possible, following diabetes treatment regimen guidelines. In addition, there is the prevailing notion that individuals with depression may be unmotivated to quit smoking and therefore counselling these individuals might be fruitless. In our study, the association between smoking and depression was extended to include unsuccessful quitters, who also had elevated prevalence rates of depression compared to successful quitters and non-attempters. That successful quitters had lower depression than those who continued to smoke replicates findings from the general population. We did however extend this finding by contrasting those unsuccessful quitters to non-attempters. In our study, unsuccessful quitters had the highest prevalence of depression. This would appear to indicate that those with depression who smoke may be motivated to quit, but unable to do successfully accomplish this task. Clinician's should therefore be prepared to assess and offer smoking cessation advice to those with depression, while also preparing to provide these individuals with additional support during the quit process. === Contexte: Il est bien connu que le tabagisme, un comportement répandu et pratiqué dans le monde entier, est associée à des taux élevés de morbidité et de mortalité. Récemment, de multiples études ont démontré que le tabagisme est également associé à l'incidence du diabète de type 2, ainsi que les complications du diabète et l'augmentation de la mortalité spécifique et toutes causes. Le tabagisme est aussi associé avec la dépression. La dépression est 2 fois plus répandue chez les personnes atteintes de diabète et a été lié à la mauvaise observance du régiment de traitement, à l'augmentation des complications, de la morbidité et de la mortalité. Présentement, les données sont insuffisantes pour conclure qu'il existe une association concrète entre le tabagisme et la dépression chez les populations souffrantes de maladies chroniques, le diabète de type-2 en particulier.Objectifs: Pour cette étude, nous avons mené une enquête auprès des adultes québécois ayant le diabète de type 2, afin de déterminer: 1) les différences importantes dans les caractéristiques sociodémographiques, et l'état de santé selon le statut de fumeur, 2) la relation entre le tabagisme et la dépression en tenant compte des variables démographiques et liées à l'état de santé; 3) les différences déterminantes dans la population en fonction de cessation et les tentatives de sevrage, et 4) déterminer s'il existe un lien entre l'état de dépression et la cessation.Résultats: La prévalence du tabagisme dans notre population était égale à la prévalence observée dans l'ensemble de la population canadienne, et semblait être stable sur une période de 4 ans. Les fumeurs excessifs actuels se différaient sur les caractéristiques sociodémographiques, et étaient plus susceptibles d'être moins actifs physiquement, avoir plus de complications du diabète et d'autres maladies chroniques. Le tabagisme excessif a été associé à la dépression dans les analyses transversale et longitudinales, tout en tenant compte de la dépression de base. L'état de cessation du tabagisme différait aussi à travers des caractéristiques sociodémographiques. La catégorie de 'sevrage non-réussite' étaient plus susceptibles d'évaluer leur santé comme moyen / pauvres et ont reporté plus de jours affecté par l'incapacité au cours du dernier mois. Enfin, la dépression a été associé à une probabilité accrue chez la groupe ‘sevrage non-réussite', comparé aux ex-fumeurs (‘sevrage réussite'). Les analyses ont été effectuées en tenant comptes des variables sociodémographiques, de santé et de maladie.Conclusion : Les fumeurs excessifs possèdent un profil de santé qui est pire par rapport aux fumeurs légers, indicatifs d'une tendance dose-réponse dans cette population. En outre, le tabagisme excessif a été associé à la dépression dans les études transversale et longitudinales, De même, l'état de cessation du tabagisme variait selon un nombre de variables. Bien qu'il n'y ait pas de différences dans les variables liées à la maladie, les gens de la catégorie de 'sevrage non réussite' avaient une perception plus pauvres par rapports à leur santé. En outre, les personnes classifiées 'sevrage non-réussite' ont une prévalence élevée de la dépression, et possèdent une probabilité accru pour la dépression par rapport aux ex-fumeurs. Les fumeurs atteints de diabète du type-2 devraient être encouragés à la cessation afin d'éviter les résultats négatifs sur la santé physique et mentale. Les fournisseurs de soins de santé offrant des conseils de cessation devraient tenir compte des différences dans les caractéristiques démographiques et de la maladie lors de l'élaboration des interventions. Par ailleurs, la dépression doit être considérée étant donné qu'il est fortement et indépendamment associée au tabagisme actuel et a un impact considérable sur le sevrage tabagique dans cette population. Des traitements intégrés entre la dépression, la diabète et le tabagisme devront être élaborée pour aider les personne affecté.